Commentaires sur : Soif de réalité http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2010/11/18/soif-de-realite/ Propos éphémères et littéraires de Bertrand Gervais Thu, 09 Apr 2015 17:14:03 +0000 hourly 1 Par : Francis http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2010/11/18/soif-de-realite/#comment-6754 Francis Fri, 03 Dec 2010 16:10:17 +0000 http://wordpress.nt2.ca/cenestecritnullepart/?p=1220#comment-6754 Je comprends. C'est tout de même une posture qui me surprend considérant que cela suppose des "objets" en dehors de la subjectivité. Ça s'oppose, à mon sens, à ce que Kant avance, et du coup, à toute sa postérité philosophique et scientifique (et ce, jusqu'à la physique actuelle). Il me semble que ce serait plus juste d'avancer qu'il n'y a pas d'objet en dehors de la semiosis, seulement un mouvement ineffable contre lequel, justement, nous butons. Je comprends. C’est tout de même une posture qui me surprend considérant que cela suppose des « objets » en dehors de la subjectivité. Ça s’oppose, à mon sens, à ce que Kant avance, et du coup, à toute sa postérité philosophique et scientifique (et ce, jusqu’à la physique actuelle).

Il me semble que ce serait plus juste d’avancer qu’il n’y a pas d’objet en dehors de la semiosis, seulement un mouvement ineffable contre lequel, justement, nous butons.

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Par : Bertrand Gervais http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2010/11/18/soif-de-realite/#comment-6752 Bertrand Gervais Fri, 03 Dec 2010 14:08:19 +0000 http://wordpress.nt2.ca/cenestecritnullepart/?p=1220#comment-6752 Je suis les définitions de C. S. Peirce. L'objet du monde ou objet dynamique est hors semiosis, tandis que l'objet immédiat est pris en charge par la semiosis. C'est l'objet tel que nous pouvons le penser, le mettre en mots et le manipuler à l'aide de notre intellect. L'objet dynamique échappe, par sa complexité, à notre saisie. Mais, en même temps, il est ce contre quoi nous venons buter. Je suis les définitions de C. S. Peirce. L’objet du monde ou objet dynamique est hors semiosis, tandis que l’objet immédiat est pris en charge par la semiosis. C’est l’objet tel que nous pouvons le penser, le mettre en mots et le manipuler à l’aide de notre intellect. L’objet dynamique échappe, par sa complexité, à notre saisie. Mais, en même temps, il est ce contre quoi nous venons buter.

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Par : Francis http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2010/11/18/soif-de-realite/#comment-6738 Francis Thu, 02 Dec 2010 17:39:50 +0000 http://wordpress.nt2.ca/cenestecritnullepart/?p=1220#comment-6738 Bonjour Bertrand, si je peux me permettre un commentaire, il y a une phrase qui me pose problème dans ton texte : "Évidemment, les objets immédiats, ces contreparties imaginées des objets du monde, sont des versions par la force des choses simplifiées de ces objets." Le problème qui m'apparait – mais peut-être que j'ai mal compris le sens du texte – c'est qu'il n'y a pas deux formes d'objets : l'objectivité n'est possible que par la subjectivité, donc par le monde, de telle manière que nous sommes toujours dans la représentation. Maintenant, si nous voulons parler d'un "réel" au sens physique de la chose, soit ce qu'il y a de l'autre côté de nos perceptions, nous ne pouvons pas parler en terme d'objets, puisque ceux-ci sont toujours dans le monde, mais jamais dans le "réel". Dans la mesure où le monde est la contrepartie imaginaire du "réel" (et constitue ainsi l'environnement du sujet, mais pas du Dasein), je dois te demander : quelle différence vois-tu entre les objets imaginés et les objets du monde ? Bonjour Bertrand, si je peux me permettre un commentaire, il y a une phrase qui me pose problème dans ton texte : « Évidemment, les objets immédiats, ces contreparties imaginées des objets du monde, sont des versions par la force des choses simplifiées de ces objets. »

Le problème qui m’apparait – mais peut-être que j’ai mal compris le sens du texte – c’est qu’il n’y a pas deux formes d’objets : l’objectivité n’est possible que par la subjectivité, donc par le monde, de telle manière que nous sommes toujours dans la représentation.

Maintenant, si nous voulons parler d’un « réel » au sens physique de la chose, soit ce qu’il y a de l’autre côté de nos perceptions, nous ne pouvons pas parler en terme d’objets, puisque ceux-ci sont toujours dans le monde, mais jamais dans le « réel ».

Dans la mesure où le monde est la contrepartie imaginaire du « réel » (et constitue ainsi l’environnement du sujet, mais pas du Dasein), je dois te demander : quelle différence vois-tu entre les objets imaginés et les objets du monde ?

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