Commentaires sur : Faire un livre http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2014/09/05/faire-un-livre/ Propos éphémères et littéraires de Bertrand Gervais Thu, 09 Apr 2015 17:14:03 +0000 hourly 1 Par : Philippe Girard http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/2014/09/05/faire-un-livre/#comment-121581 Philippe Girard Mon, 15 Sep 2014 14:12:32 +0000 http://blogue.nt2.uqam.ca/cenestecritnullepart/?p=1949#comment-121581 Cette perspective engage une réflexion de remise en question de la posture de l'écrivain, et celle de l'écrivain\auteur. À savoir comment différencier l'écrivain utilisant le texte comme véhicule de son imaginaire, de ses idées, de sa pensée, et la posture de l'auteur, qui par son statut d'écrivain, crée particulièrement une œuvre-livre en soi, objet matériel de son art devenu matériel. Il est mentionné que Carrion, dans son manifeste, s'intéresse de prime abord aux livres d'artistes. Mais si son propos vise à une transformation plus étendue des œuvres littéraires contemporaines, je ne suis pas d'avis que l'écrivain subisse le "devoir" de se subordonner aux nouvelles formes du livre. Et ici, peut-être faudra-t-il alors bien comprendre "l'autonomie du livre" dont elle parle dans une dimension où celui-ci n'entretien plus le fort lien de causalité entre l'auteur (qui, selon Carrion, forme cette autonomie du livre). Que le livre évolue, se forme par les nouvelles technologies et les différentes pratiques artistiques, soit, mais que cette transformation provienne essentiellement de l'auteur, c'est qu'il faut alors bien différencier les pratiques de création et les postures de l'écrivain (et surtout du principe de "faire œuvre"). Que reste-t-il de l'autonomie de l'écrivain et, bien entendu, quelles relations entretient-il avec les nouvelles formes du livre (écrivain, écrivain\auteur, artiste)? Cela reste à voir. Cette perspective engage une réflexion de remise en question de la posture de l’écrivain, et celle de l’écrivain\auteur. À savoir comment différencier l’écrivain utilisant le texte comme véhicule de son imaginaire, de ses idées, de sa pensée, et la posture de l’auteur, qui par son statut d’écrivain, crée particulièrement une œuvre-livre en soi, objet matériel de son art devenu matériel.
Il est mentionné que Carrion, dans son manifeste, s’intéresse de prime abord aux livres d’artistes. Mais si son propos vise à une transformation plus étendue des œuvres littéraires contemporaines, je ne suis pas d’avis que l’écrivain subisse le « devoir » de se subordonner aux nouvelles formes du livre. Et ici, peut-être faudra-t-il alors bien comprendre « l’autonomie du livre » dont elle parle dans une dimension où celui-ci n’entretien plus le fort lien de causalité entre l’auteur (qui, selon Carrion, forme cette autonomie du livre). Que le livre évolue, se forme par les nouvelles technologies et les différentes pratiques artistiques, soit, mais que cette transformation provienne essentiellement de l’auteur, c’est qu’il faut alors bien différencier les pratiques de création et les postures de l’écrivain (et surtout du principe de « faire œuvre »).
Que reste-t-il de l’autonomie de l’écrivain et, bien entendu, quelles relations entretient-il avec les nouvelles formes du livre (écrivain, écrivain\auteur, artiste)? Cela reste à voir.

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