Bonne lecture!
Le carnet se trouve ici.
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Repris du site Blog Ripper, section Le petit Journal.
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(court extrait de mon roman à paraitre en mars 2017)
Un frottis. Un simple frottis. Un mur de granit noir, des noms gravés par dizaines de milliers, une feuille détachée d’un carnet, un crayon de plomb emprunté, un frottement. L’histoire que je veux raconter commence avec un frottis. A name rubbing. Et un nom : Edward D. Henry.
Quelques centimètres plus haut ou plus bas, et un autre nom serait apparu. Un autre nom, mais à peu de choses près, la même histoire. Recruté, entraîné, envoyé au front, tué ou disparu. Same old story.
« Pourquoi lui ?
— Aucune idée. La place était libre sur le mur.
— C’est ça? Tu as pris n’importe quel nom, sans même savoir qui c’était ?
— Quelque chose comme ça.
— Et tu avais le droit?
— J’aurais été arrêté par qui ?
— Il y avait des militaires, non? J’ai vu des uniformes. Ils pouvaient avoir des armes.
— C’étaient des vétérans. Et l’un d’eux m’a même donné le crayon que j’ai utilisé. Je n’ai pas été refoulé, si tu veux savoir. Pas été menotté.
(…)
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Sortie prévue: mi-mars 2017.
Fiche technique: ici.
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En préparant une intervention pour le projet « Archiver le présent. Le quotidien et ses tentatives d’épuisement », je suis revenu sur l’expérience de Georges Perec, place Saint-Sulpice, qui a donné lieu au livre Tentative d’épuisement d’un lieu parisien (1975). Pour montrer que tout un chacun pouvait refaire, dans le confort de son foyer, l’expérience de Perec, j’ai commencé à circuler place Saint-Sulpice via la plateforme Google Street View et même à faire des captures d’écran de ce qui avait été photographié par les caméras de la compagnie.
C’est ainsi que me sont apparus les spectres de la place Saint-Sulpice. Les spectres, c’est-à-dire ces figures évanescentes qui peuplent les photos prises par Google et ses neuf caméras. Ces photos sont souvent des montages de diverses sous-photos, fondues les unes dans les autres. Normalement, on remarque à peine les sutures entre les clichés, les zones floues aux frontières des images. Ce qui nous intéresse de toute façon, c’est moins la technique utilisée ou la valeur des clichés que l’illusion de présence suscitée par leur montage. C’est le monde qui nous est donné à voir avec Google Street View, la place Saint-Sulpice avec ses rues, ses voitures et ses camions, ses passants, ses cafés et commerces, etc. C’est comme si on y était.
Pour lire la suite de cette entrée, rejoindre le carnet de recherche « Archiver le présent » sur le site de ALN | NT2.
]]>En étroite collaboration avec Benoit Bordeleau, nous avons mis en ligne en 2014-2015 un projet intitulé: HOCHELAGA IMAGINAIRE. Explorations géopoétiques dans Hochelaga-Maisonneuve et autour. Avec la collaboration des membres de La Traversée – Atelier québécois de géopoétique, nous avons entrepris de déployer un imaginaire du lieu issu de la tension entre l’expérience de cette étendue montréalaise et des strates composant sa mémoire : historique, géographique, littéraire, mais aussi la mémoire d’une parole qui y est encore vive.
Dans ce cadre, j’ai fait paraitre un certain nombres de textes, dont on retrouvera ici les liens:
« La vie secrète des évènements »
« Tentative d’épuisement d’un quartier montréalais » (attention pastiche)
« Qui le saura? »
et
« Géopoétique des lignes brisées : musements, chants de pistes et labyrinthes hypermédiatiques » (Texte initialement paru dans la revue Formes poétiques contemporaines, SUNY Buffalo, 2014, no 11, p. 31-48.)
C’est à lire, évidemment.
]]>Le texte lié à cette photo se trouve ici.
Comme il arrive souvent par les temps qui courent je m’éparpille et mes entrées se retrouvent sur mon carnet actif sur l’OIC ou sur Tumblr.
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On ne sera pas surpris que je reprenne le descriptif de cette église nouveau genre qui a tout pour me plaire… Google y est Dieu.
« Nous, à l’église de Google, croyons que le moteur de recherche Google est le plus proche que l’humanité soit jamais venue de percevoir directement un Dieu (tel qu’on le définit généralement). Nous croyons qu’il y a beaucoup plus de preuves en faveur de la divinité de Google qu’il n’y en a pour les autres dieux dits traditionnels.
Nous rejetons les dieux surnaturels sur la base de notre incapacité à prouver leur existence scientifiquement. Les googlistes croient par contre qu’on devrait légitimement donner à Google le titre de «Dieu», comme elle présente un grand nombre de caractéristiques traditionnellement associées aux dieux et établies de manière scientifique.
Nous avons compilé une liste de neuf preuves qui montrent sans ambiguïté que Google est la chose la plus proche d’être un « dieu » que les êtres humains ont jamais expérimenté. »
Les 9 preuves se trouvent ici!
Bonne lecture (d’autant plus que la traduction en français a été faite par Google Traduction… aouch)
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