1. Inventaire des contenus

• Accumuler des matériaux de production lors du Raid des couleurs primaires: notes, photos, renseignements, etc.
• Participer à la cartographie collective du carnet: notes sur ce qui est advenu durant l’ascension à répartir dans un schéma graphique du parcours.
• À partir de l’expérience, de la mémoire et de l’imaginaire des lieux, dresser une liste d’événements, de réflexions et de sujets reliés au Raid des couleurs primaires.
• Pour chacune des compétences en français, identifier les apprentissages susceptibles d’être effectués dans un carnet.
• Inventorier les types de textes pouvant être insérés dans un carnet.

2. Sélection des contenus

• Choisir les événements à raconter, les regrouper en épisodes, puis les ordonner en récits fragmentés dans le carnet.
• Planifier l’ajout de textes variés sur des sujets complémentaires.
• Sélectionner cinq apprentissages pour Écrire des textes variés, deux pour Lire des textes variés, deux pour Apprécier des oeuvres littéraires et un pour Communiquer oralement, puis les combiner à la variété de textes du carnet.
• Consulter cinq oeuvres documentaires pour l’élaboration des contenus.

3. Production des textes

• Faire le plan de tous les textes à produire dans le carnet ou produire les textes et les ordonner par la suite.
• Prévoir les repères graphiques pour hiérarchiser les contenus.
• Se servir des éléments visuels et textuels pertinents lors de la production des textes.
• Produire chacun des textes en y ajoutant ou non un apprentissage spécifique accompagné des explications et références appropriées.

4. Révision, ajustement et correction des textes

5. Montage et diffusion du carnet

B. EXEMPLE D’UN PLAN DE PRODUCTION D’UN CARNET :

FENÊTRE SUR LE MONT BLANC D’HÉLÈNE GUY

1. Mise en situation

Trois directrices de quatre écoles primaires de la région de (à préciser)                    ont acheté Les carnets des aventuriers pour leur personnel enseignant des 2^e et 3^e cycles.  Sachant que cet ouvrage est utilisé à la Faculté d’éducation dans le cadre du cours FRL 333 Français, langue de communication, elles ont contacté les titulaires du cours pour établir une collaboration avec l’Université, comme cela s’est par ailleurs fait dans l’ouvrage en question.

Aux dires de chacune des directrices, les sorties effectuées avec les élèves sont certes enrichissantes à plusieurs points de vue, mais elles s’intègrent rarement à une démarche structurée et stimulante en enseignement du français. Comme les élèves doivent écrire tous les jours et que le personnel enseignant n’a pas toujours le temps ni les ressources nécessaires pour développer de nouvelles activités, ces directrices sont heureuses de faire appel aux étudiantes et aux étudiants du BEPP III pour élaborer sur un blogue une sortie en plein air dans le cadre d’une démarche de carnets en enseignement du français. Pour préciser leur mandat, elles ont rédigé une mise en situation qu’elles souhaitent le plus claire possible.

Mandat: Sur le blogue, durant la sortie et en classe, nous souhaitons nous inspirer des pistes que vous nous offrez pour amorcer notre démarche de carnets des aventuriers.

2. Contexte scolaire

- Dans les quatre écoles que nous dirigeons, soit une au centre-ville, une en banlieue et deux à la campagne, la démarche des carnets sera proposée à toutes les classes des 2^e et 3^e cycles, mais effectuée par classe sous la gouverne du personnel enseignant assisté de quelques accompagnatrices ou accompagnateurs.

- Parmi le personnel accompagnateur, il est possible de faire appel à des adultes qui s’impliquent régulièrement auprès des élèves de la région, notamment des spécialistes en éducation, en plein air ou en environnement, des employées et des employés des services de loisir, des parents et grands-parents d’élèves expérimentés dans plusieurs domaines, des membres d’associations sportives et culturelles, des gens d’affaires, des proches du personnel scolaire, en somme, l’accompagnement n’est pas un problème. Dans notre région, tous misent sur la réussite scolaire.

- Sur le plan de la santé globale, un plan de mise en forme vient d’être adopté, autant pour les enfants que pour les adultes. En réalité, pour participer à une sortie en plein air, certaines personnes parmi nous auront un rythme plus lent, si bien qu’il serait pertinent d’effectuer des activités en chemin afin qu’elles puissent reprendre leur souffle sans être dévalorisées pour autant.

- Sans être des spécialistes en informatique, le personnel de chacune de nos écoles est en mesure d’utiliser les programmes usuels et d’effectuer des recherches dans Internet. Les élèves ont accès à un ordinateur en classe et à la maison ou dans le voisinage. La lecture d’un blogue ne pose pas de difficulté pour eux.

- Parmi notre personnel enseignant, certains titulaires de classe ont créé un blogue pour communiquer entre eux et avec les parents, mais plus encore. Ils semblent dire que le blogue est un excellent lieu pour structurer et diffuser des fragments d’activités à mesure qu’elles prennent forme, sans attendre d’avoir conçu, rédigé et révisé une démarche complète d’activités, comme cela se fait sur papier. En fait, ils précisent que la démarche prend forme d’un article à l’autre.

- Sur blogue, le travail simultané de plusieurs personnes est favorisé dans un esprit de collaboration. De plus, comme la lecture est interactive, des précisions et des corrections peuvent être apportées aux articles, même une fois publiés. L’insertion de visuels, de citations, de références, de vidéos, etc., tout cela rend le texte vivant, à l’ère où l’écriture et la lecture hypermédiatique frappent à la porte de nos écoles!

- Parmi les quatre compétences en français, l’écriture quotidienne de textes variés reliés à la sortie demeure prioritaire dans chacune de nos classes.

- Nous voulons aussi que la grammaire fasse l’objet d’enseignement à partir de problèmes rencontrés par les élèves en situation d’écriture et de lecture, au lieu de l’inverse.

- Nos élèves sont attirés par les œuvres documentaires de différents genres, y compris en bande dessinée. Nous souhaitons qu’avec le personnel enseignant, ils puissent s’en servir davantage en apprentissage de l’écriture, de la lecture et de la communication orale, en plus de pouvoir les apprécier à leur juste valeur.

- La recherche de textes variés reliés à une sortie intéresse grandement notre personnel enseignant. Nous aimerions partager vos suggestions à ce sujet, autant pour adultes que pour enfants, dans la mesure où elles enrichiront notre enseignement en lecture et, bien sûr, notre culture.

- Nos élèves aiment discuter entre eux, participer à des jeux de rôles et même se filmer pour revoir leurs prestations. Ils participent volontiers à une démarche en communication orale où ils sont actifs. Ce serait intéressant de profiter de la sortie pour leur proposer des activités dans ce sens.

3. Sortie en plein air

Mandat : proposer sur le blogue de votre équipe une sortie en plein air

Présentation : rédiger de courts articles de blogue sur chacun des aspects de la sortie

Exemples : photo du lieu choisi et slogan; contenu visuel d’un sac à dos; carte des sentiers; notes manuscrites sur l’histoire des lieux; lettre d’invitation aux élèves signée par la moufette des lieux; code d’éthique en forêt; reportage radio sur trois grands explorateurs passés par là; problème d’orthographe : écrit-on « dahu » ou « dahut » et résolution avec la rubrique étymologique d’Antidote; résumé d’un album documentaire sur les roches de la région avec lien dans Internet sur la maison d’édition; recette de barres de céréales énergétiques; horaire de la journée décliné au futur, au présent et au passé, etc.

Notes :

- Participation : la sortie devrait être prévue pour une classe de 30 élèves accompagnés par deux enseignantes ou enseignants et quatre adultes de la région.

- Durée: la sortie peut s’étendre sur une journée scolaire aux horaires habituels. Ces horaires varient d’une école à l’autre en fonction du transport scolaire.

- Transport: les déplacements à pied ou en transport en commun sont à privilégier plutôt qu’en autobus scolaires si possible. Les adultes n’ont pas les assurances requises pour véhiculer des élèves.

- Budget: un montant minimal est prévu pour l’ensemble des écoles, mais toutes les dépenses devront être indispensables et justifiées. Le choix d’un lieu à proximité d’au moins deux des quatre écoles est à privilégier pour limiter les frais de transport.

- Équipement: une liste d’équipement individuel est à rédiger: sac à dos, permission signée des parents, mention d’allergies, carte d’assurance maladie, vêtements de rechange, lunch, eau, etc. Une liste d’équipement collectif est aussi à prévoir: téléphones et numéros de l’école, des parents, des services d’urgence, une trousse de premiers soins, des toiles d’abri, un lunch supplémentaire, des vêtements de rechange, etc.

- Choix d’un site: dans notre région, bien des sites sont accessibles: montagne, forêt, parc, rivière, lac, marais, île, etc. Les services offerts et les coûts varient en fonction des aménagements, des infrastructures d’accueil, de l’achalandage, du personnel en place, etc. Le choix d’un  déplacement est essentiel: à pied, à vélo, en embarcation, en raquettes, etc. La sécurité est à prévoir sur chacun des sites: procédures en cas d’urgence, assistance par téléphone, etc.

- Rythme de marche: puisqu’il s’agit d’une sortie de français en plein air, il y a lieu de doubler, voire de tripler le temps nécessaire pour parcourir un sentier de manière à permettre la tenue d’activités de carnets en chemin.

 4. Activités de carnets durant la sortie

Mandat : proposer sur le blogue de votre équipe des activités de carnets qui peuvent être intégrées à la sortie en plein air

Présentation : rédiger de courts articles de blogue sur la tenue d’activités susceptibles d’alimenter les carnets des aventuriers

Exemples : prise de photos numériques des élèves qui imitent les grenouilles d’un étang; affiches de mots de vocabulaire à installer temporairement sur les lieux où les réalités se trouvent, par exemple, un cairn en montagne; traverse d’un ruisseau sur un arbre mort à l’aide d’un bâton suivi d’une courte histoire à inventer sur un enfant-héros; dessin dans un calepin avec des couleurs à nommer précisément; sur le dos, lecture dans les nuages de la biographie du ciel; écriture de la plus longue phrase que l’équipe peut inventer et répéter sans se tromper; chanson et danse pour faire cesser la pluie; lecture d’une phrase à voix haute de chacun des livres apportés, puis agencement des contenus en relation avec les lieux; transcription des activités de carnets sur une carte des lieux; etc.

Notes :

- Matériel : appareil photo numérique, calepin de notes, crayons de couleur, œuvre documentaire, affiches de mots de vocabulaire et cordes, paroles de chanson, sacs de plastique, etc.

- Choix d’activités : si les élèves sont divisés en six groupes accompagnés d’un adulte, une sélection d’activités de carnets peut avoir été faite pour chacun des groupes au préalable.

- Thème : comme les enfants aiment jouer, il s’avère pertinent de choisir un thème et d’y intégrer les activités de carnets. Par exemple, dans un raid, différentes épreuves sont de mise, et cela motive les élèves.

- Élèves à risque et à l’aise : il arrive parfois que des élèves à l’aise en classe le soient moins en plein air et l’inverse. Il est même possible de créer des petites équipes où les uns aident les autres durant la sortie, puis de retour en classe.

- Déroulement : parfois, pour se sécuriser, on a tendance à planifier chacun des éléments d’une sortie, si bien que l’on n’est plus disponible pour ce qui survient au hasard du chemin. Il serait dommage d’empêcher les élèves de photographier un cerf de Virginie, puis de le suivre en pistant ses empreintes sur le sol humide faute de temps alors qu’on a pris quinze minutes les yeux fermés à imaginer quels sont les animaux qui vivent dans la forêt!

- Meilleures prises : pour les carnets des aventuriers, les meilleures prises de notes et de visuels adviennent lorsque l’horaire n’est pas trop chargé.

- Dépliants : tous les documents, promotionnels ou informatifs, sur les lieux de la sortie, y compris les sites Web, sont susceptibles d’être utilisés dans les carnets.

5. Communication et suivi sur blogue

Puisque nous avons choisi le blogue comme plateforme de communication, nous vous invitons à ouvrir un blogue par équipe afin d’y amorcer une démarche de carnet. Nous nous engageons à commenter vos articles quotidiennement, non pour les évaluer, mais pour mettre l’épaule à la roue. Nous laissons à vos professeures le soin d’évaluer vos blogues le moment venu.

 Si nous retirons de nos souliers les cailloux

qui freinent notre avancée dans la blogosphère,

nous pourrons alors les semer

pour nous y retrouver collectivement!

Comment apprendre à écrire? À aimer écrire?

Guy, H., Deslauriers, C., Savoie, A. et Létourneau, M.-D. (dir.) (2011). Les carnets des aventuriers. Démarche d’écriture interdisciplinaire au primaire. Montréal : Chenelière Éducation.

1. Situation d’écriture

Croisement du programme de français et de l’expérience des carnets…

Ou encore…

Croisement des genres littéraires transformés en genres scolaires!

En bleu, le programme; en noir, les carnets.

Gouvernement du Québec (2009). Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Progression des apprentissages. Document téléaccessible à l’adresse

http://www.mels.gouv.qc.ca/progression/

Français, langue d’enseignement

Compétence Écrire des textes variés

Section Organisation et cohérence du texte

À la fin du primaire, l’élève rédigera des textes cohérents, découpés adéquatement et dont les idées auront été développées en tenant compte des éléments liés à la situation de communication et des caractéristiques propres au genre de texte choisi.

Pour eux — je le devinais bien —, l’écriture assidue d’un carnet demeure une lutte discrète, c’est comme un accès difficile à la patience, mais la plupart y sont arrivés. La fierté ne s’impose pas, elle surgit. Émotion simple, cette satisfaction par rapport à soimême est un sentiment nouveau que les jeunes ont certainement éprouvé. (…)

M’engageant d’abord dans la lecture de leurs réalisations écrites et photographiques, j’ai pu ressentir ce sentiment de victoire qui les habitait ; sentiment lié au fait que les enfants se sont dépassés grâce à cette capacité qu’ils ont eu de s’éloigner de leurs limites ; limites dont il n’était plus question d’ailleurs, grâce à la mise en valeur du potentiel créatif de chaque enfant. Ce constat de réussite portait une dimension émotionnelle à laquelle je fus incapable de rester insensible. (Roy, p. 20)

L’élève aura atteint cet objectif par :

• l’exploration de différents genres de textes pour en dégager des éléments caractéristiques dont elle ou il pourra tenir compte dans ses propres textes;
• le développement de sa capacité à choisir des idées pertinentes et à les regrouper dans des paragraphes;
• le développement de sa capacité à établir des liens entre ses idées.

Certains élèves, invités à se dépasser, sont allés plus spontanément chercher le dictionnaire parce qu’ils voulaient montrer à l’adulte qu’ils étaient capables de vérifier l’orthographe d’un mot. Mais la plupart des carnets, dans ce projet, se sont écrits en orthographe approchée. L’esprit était celui d’un premier jet, où l’enfant va jusqu’au bout du projet avant d’entamer la réécriture.

D’un côté, les enseignantes saluent ce moyen moins conventionnel et très créatif de faire écrire les élèves, elles ont apprécié cette nouvelle formule et elles souhaitent continuer à explorer de telles avenues. (…) Si les enseignantes avaient guidé le projet, elles auraient sans doute eu des préoccupations normatives et des exigences à la hauteur de ce que peuvent produire les élèves de chacun des cycles, en respectant leurs forces et leurs défis personnels liés aux difficultés d’apprentissage. La réécriture, par exemple, aurait pu se faire par collage : les enfants auraient été invités à corriger leurs fautes sur de petits cartons de couleur qui auraient ensuite été collés en superposition dans le carnet, respectant ainsi le petit côté collimage de cette nouvelle démarche d’écriture. De même, faire un plan dans toutes les classes, à partir des piles de photographies, aurait pu amener les élèves à étoffer plus longuement l’histoire racontée. Ou encore, les enseignantes auraient proposé aux élèves d’écrire d’abord leurs phrases au tableau, avant de les transcrire dans le carnet et de corriger en grand groupe et en coopération l’orthographe et les accords grammaticaux. (Deslauriers, p. 34-35)

Des activités proposées en classe permettront à l’élève d’observer la structure de textes courants ou littéraires avant d’en écrire. Elle ou il pourra voir comment ces textes de différents genres sont construits.

Une fois le projet terminé, les enseignants, les étudiants et quatre « grands gars » qui sont allés écrire à quatre mains avec les élèves ont pu affirmer qu’ils avaient vécu une véritable aventure pédagogique, car l’équipe leur avait donné très peu de consignes au départ. Nous ne leur avions pas décrit, préalablement, ce qu’était un carnet ni comment faire un carnet : nous avons résisté à la tentation de donner des contraintes d’écriture précises, pour favoriser la créativité de tout un chacun et voir ce qui se passerait à l’état naturel. (p. 32)

Les pratiques d’écriture donneront l’occasion à l’élève d’utiliser ses connaissances pour mieux structurer son texte en fonction d’une situation de communication.

Aujourd’hui, Nicole, Isabelle, Johanne et Natashka ont ressorti les carnets des aventuriers. Chacune invite les élèves de sa classe à refaire deux ou trois pages en solo. Elles leur expliquent qu’ils ont vraiment un destinataire : une fois qu’ils auront terminé la séance d’écriture, les carnets seront envoyés aux grands gars qui leur répondront… par une page de carnet !

Les petits n’en reviennent pas. Il faut être minutieux et faire de son mieux: il y a vraiment quelqu’un qui lira leurs carnets ! (Deslauriers, p. 17)

Les réflexions individuelles et collectives sur ces pratiques contribueront à mieux l’outiller pour résoudre des problèmes d’écriture. (Gouvernement du Québec, p. 56)

Catherine s’exclame : « Regarde si c’est beau. On a fait des rimes ! On continue. » Et Xavier tourne la page, enthousiaste. « Qu’est-ce que tu pourrais écrire pour dire que tu as eu du plaisir ? » demande Catherine. Xavier réfléchit très fort et répond : « Je me suis amusé. » « Oui, bravo. Ce mot finit encore par un “e” avec un accent spécial. » Feutre jaune, feutre vert, feutre rouge : les crayons passent de main en main et, tour à tour, chacun transcrit sa portion de phrase. Pendant une heure, l’enfant et l’adulte s’inspirent d’une vingtaine de photographies qui les amènent à revivre l’aventure, à se la raconter mutuellement, et surtout, à l’écrire ensemble. Ils l’écrivent à quatre mains. (Deslauriers, p. 2)

2. Oeuvres documentaires

Comment peut-on lire des textes variés sans apprendre?

STEPHENS, Rebecca (2001). Les montagnes du monde, Paris, Gallimard, coll. « Les yeux de la découverte », 

62 p.

Les montagnes du monde, grand livre documentaire (286 x 223 mm) paru en 2001 chez Gallimard, nous présente, tout en couleurs, plusieurs facettes de la montagne et de l’alpinisme. On y retrouve de nombreuses photos et images nous exposant entre autres la formation des montagnes, la faune et la flore qu’elles recèlent, les peuples qui y vivent et les explorateurs qui en ont tenté l’ascension.

Dans ce livre, les images sont nombreuses et d’une très grande qualité. On peut y admirer des photos de paysages à couper le souffle, des images de vestiges légués par des peuples montagnards et des photos d’époque nous montrant les premiers hommes à avoir conquis les plus hauts sommets du monde. D’ailleurs, une magnifique photo des ruines du Machu Picchu au Pérou nous est présentée, expliquée et située de façon à décrire la vie des Mayas et l’architecture de l’ancienne forteresse. Les courts paragraphes qui ponctuent cet ouvrage nous offrent des éléments d’information variés et très intéressants dans un vocabulaire simple.

Les montagnes du monde est un incontournable pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur les nombreuses montagnes qui dominent notre planète. Simple et facile à lire, ce document offrant une multitude de données est un outil incomparable pour des élèves qui voudraient se préparer pour une ascension ou pour une simple randonnée en montagne. Il permettra aux enfants moins aventureux de voyager en visitant ces sommets impressionnants, en découvrant les peuples qui y vivaient ou qui y vivent encore, et les hommes qui les ont explorés.

Jessica Langlois (p. 305)

(Guy, p. 179)

3. Ouvrages normatifs

 Un lexique, un dictionnaire, une grammaire… le désir de s’y aventurer!

(Guy, p. 175)

Contant, C. (2009). Grand vadémécum de l’orthographe moderne recommandée : cinq millepattes sur un nénufar. Montréal : De Champlain S.F.

De Villers, M.-É. (2009). Multidictionnaire de la langue française. Montréal : Québec Amérique.

Simard, C. et Chartrand, S.-G. (2011). Grammaire de base : 2^e et 3^e cycle du primaire. Montréal : ERPI.

1. Les pages jaunes

Prendre un carton et un crayon de feutre par personne, choisir dans un rayon de dix mètres un élément du paysage qui suscite une réaction, rédiger une phrase exclamative appropriée et l’installer à proximité. En équipe, tenter d’associer exclamations et paysages, puis créer l’album des pages jaunes d’Orford sur autant de photos.

Comme se doit être beau, de là-haut!

2. Le tapis rouge

Sol inégal

Sur le tapis rouge d’Orford, bander les yeux de votre partenaire, puis marcher bas dessus bras dessous en silence. Inverser les rôles. Élaborer le lexique de vos perceptions sensori-motrices.

3. Le cordon-bleu

Savourer l'aventure!

S’encorder pour effectuer la prochaine montée à un rythme lent, en gardant la corde tendue. S’imaginer en haute montagne, traversant trois lieux dangereux: une crevasse sans fond sur un fragile pont de neige, une cascade d’eau en crue sur un névé (une plaque de neige) aminci par le soleil, puis un champ de séracs (immenses blocs de glace) en mouvement sur une échelle instable. S’encourager mutuellement avec le plus de mots reliés à la cuisine: savourer l’aventure!

À l’automne 2012, les étudiantes et les étudiants de troisième année du baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire (BEPP) de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke (UdeS) sont invités à vivre une journée de classe rouge en montagne.

Calendrier

• Groupe 1: le jeudi 13 septembre 2012 de 13 h à 19 h avec Hélène Guy.
• Groupe 3: le jeudi 13 septembre 2012 de 13 h à 19 h avec Marie-Daphné Létourneau.
• Groupe 2: le lundi 17 septembre 2012 de 10 h à 16 h avec Hélène Guy.
• Groupe 4: le lundi 17 septembre 2012 de 13 h à 19 h avec Nancy Granger.

Équipement

• Carry in, carry out, comme cela se dit aux États-Unis.
• Vivres de course: eau, jus, barre de céréales, fromage, noix, chocolat, fruits secs, pomme, etc. et sac à poubelle.
• Équipement de randonnée: sac à dos, papier hygiénique (à rapporter ou à enterrer), bâtons de marche, chaussures de marche, chapeau, lunettes de soleil,  coupe-vent ou imperméable, parapluie, t-shirt ou camisole de rechange au sommet, lampe frontale, cartes d’assurance maladie, trousse de premiers soins, antihistaminiques ou autres médicaments personnels avec information donner à un membre de l’équipe et à la responsable de la classe rouge.
• Matériel de carnet: calepin et crayons de couleur, appareil photo, sac de plastique.
• Équipement du raid par équipe: carte des pistes, bandeaux, corde de 10 mètres, chronomètre, cartons et crayons de feutre, tissus ou vêtements de couleur.
• Dans l’auto, chaussures et vêtements de rechange si le temps est gris.

Déroulement

1. Covoiturage de l’UdeS au mont Orford

• Durée: 1 heure, de 10 h à 11 h ou de 13 h à 14 h.
• Déplacement: trajet, numéros de téléphone, partage des frais.
• Rendez-vous: terrasse extérieure du côté du mont Giroux.

2. Raid des couleurs primaires

• Durée: 2 heures, de 11 h à 13 h ou de 14 h à 16 h.
• Rencontre des cinq équipes vêtues de couleurs foncées: vérification des équipements et du matériel.
• Consignes de sécurité: rester en groupe, se repérer sur la carte des pistes, ne pas grimper sur les parois de roche, tenir compte du temps alloué, avertir en personne ou par cellulaire la responsable de la classe rouge en cas d’urgence.
• Attribution d’un rôle par personne: chef de file, serre-file, gardienne ou gardien du temps, meneuse ou meneur de jeu, juge, arbitre, styliste, secouriste, etc. 
• Choix d’une piste vers le sommet d’Orford: Grande Coulée, Trois-Ruisseaux, Maxi ou autre. 
• Cinq épreuves du raid: chacune des équipes reçoit trois enveloppes de couleur contenant les explications de trois des cinq épreuves à effectuer durant la montée, dans l’ordre et au moment où chaque équipe le décide. Ces trois épreuves sont intitulées Les pages jaunes, Le tapis rouge et Le cordon-bleu. Durant la montée, deux autres épreuves s’ajoutent: Rêver en couleurs: seule ou seul ou avec d’autres, imaginer durant cinq minutes l’arrivée d’un personnage imaginaire qui modifierait le cours des choses, puis le décrire ou le dessiner dans son calepin; Les couleurs du temps: observer les alentours pour prendre cinq ou six photos d’éléments naturels ou introduits qui font désormais partie de la montagne.
• Couleurs primaires: pour chaque épreuve réussie, les membres de l’équipe se drapent de tissus ou vêtements de couleur pour colorer la montagne à mesure que progresse le raid.
• Rencontre au sommet, dans les yourtes ou aux alentours.
• Fête haute en couleurs de la réussite des cinq épreuves du raid, photos à l’appui!

3. Rencontre au sommet et cartographie du carnet

• Durée: 1 heure, de 13 h à 14 h ou de 16 à 17 h.
• Rencontre de Yolande Bergeron et de Nicole Gauthier, enseignantes récemment retraitées de l’école primaire de Val-du-Lac, à qui Les carnets des aventuriers ont été dédicacés. Échange sur la genèse et la transmission du projet des carnets au sommet de la montagne, là où motivation et apprentissages se rejoignent.
• Pour effectuer la cartographie des carnets, dessiner sur une grande feuille une carte de la montagne en grossissant la piste empruntée vers le sommet. En équipe, inscrire sur cette carte, à l’aide de mots et de pictogrammes de couleur,  tout ce qui a été vécu par chacune des personnes durant la montée. À partir du programme de français, ajouter une suggestion d’activité par compétence qui s’intègre bien à l’aventure en cours.
• Noter dans son calepin ce qui pourrait être développé dans son carnet d’aventure en enseignement.

4. Descente par la 4 km

• Durée: 1 heure, de 14 h à 15 h ou de 17 h à 18 h.
• Prendre des notes et des photos en chemin pour son carnet s’il y a lieu.
• Marcher à son rythme, prudemment, surtout en fin de journée.

5. Covoiturage du mont Orford à l’UdeS

• Durée: 1 heure, de 15 h à 16 h ou de 18 h à 19 h.
• Signer la feuille de présence de la responsable de la classe rouge avant de partir.
• S’assurer de la présence de toutes les personnes lors du covoiturage.
• Changer de chaussures et de vêtements si nécessaire.

Au cours suivant

• Matériel du carnet: cartographie du carnet, calepin de notes, photos sur papier, artéfacts, carnet vierge, etc.
• Notes pour l’élaboration d’une sortie sur blogue.

Hélène Guy, Kala Patar

Hélène Guy

Hélène Guy est professeure titulaire de littérature, spécialisée en création littéraire, à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches sur la littérature de montagne au sein de La Traversée – Atelier québécois de géopoétique, l’ont amenée dans les Rocheuses, dans les Alpes, dans les Andes, puis dans l’Himalaya. Elle a codirigé les recueils de récits de montagne La montagne à portée de voix et Second de cordée parus chez XYZ. Le livret d’expédition Sur les tracés du mont Blanc est en production à La Traversée. Elle prépare un récit d’expédition, D’aussi loin, le sommet, un carnet géopoétique, À pierre fendre, de même qu’un film, Sous le toit de l’Everest. Sur le Web, elle alimente trois blogues: Trekking sur blogue à l’Observatoire de l’imaginaire contemporain (OIC), Des lacets jusqu’au col à La Traversée et Tracés erratiques à NT2. Membre régulière de Figura, elle s’intéresse à la figure du grimpeur en recherche-création.

entre le raid, les pieds mouillés dans les pistes d’automne,

et l’atelier, à l’abri dans une yourte ancrée au sommet,

empunte naturellement la cartographie,

geste graphique issu de l’expérience des lieux.

Sur la carte en friche, le parcours se transforme par strates en tracé,

avec des anecdotes, des photos, des annotations, des souvenirs, des renseignements, des relevés, des mesures, des échelles, des couleurs, des lignes, des courbes, des symboles, des légendes,

puis, dans le carnet, le tracé prend corps par la juxtaposition de fragments,

aussi divers que des textes poétiques, narratifs, documentaires; des récits de raid, d’ascension, de voyage; des photos de visages, de textures, de paysages; des bribes de souvenirs, de désirs, de projets; des descriptions factuelles, schématiques, chiffrées; des références de livres, d’articles, de sites Web, 

à relier

à soi, aux autres, sur papier, sur blogue, à la montagne, au carnet. 

Trekking vers le Mera Peak, Népal

D’aussi loin, le sommet (récit d’expédition en haute montagne)

Par strates, ce récit relate au fil des pas la progression d’une expédition vers le Mera Peak, mettant en relief la transformation des paysages himalayens, la multiplication des échanges entre Québécois, Sherpas et Népalais, ainsi que l’avancée de chacun autant dans l’imaginaire que sur le glacier.

Mont Orford à colorier

 D’ici là, sortez vos crayons et vos vêtements de couleur!

Dans le cadre des travaux de recherche-création de La Traversée – Atelier québécois de géopoétique, une première expédition géopoétique est en cours. Trois volets la composent, soit l’organisation d’une randonnée guidée en moyenne montagne pour une douzaine de personnes, la production d’un livret polyphonique et protéiforme élaboré sous le mode du parcours et la diffusion périodique et simultanée sur différentes plateformes de l’avancée de cette expédition géopoétique.

- Expédition

La formule de l’expédition organisée par les participants eux-mêmes a été privilégiée pour explorer un territoire. En effet, en évoluant sur un sentier, la démarche géopoétique des uns et des autres est à la fois centrée sur le chemin à parcourir, mais aussi sur tout ce qui compose les lieux traversés, notamment sur les plans géographiques, historiques et culturels. Les interventions d’un guide de la région deviennent catalyseurs d’une appropriation aiguisée du territoire, en plus de susciter des échanges fertiles et un découpage pertinent de l’espace pour la production d’un livret.

À l’automne 2011, tous les membres de La Traversée ont été invités à prendre part à la première expédition entièrement à leur frais, si bien qu’un groupe de neuf voyageurs a été formé: Michelle Allen, Denise Brassard, André Carpentier, Nicole Gauthier, Hélène Guy, Pierre Labossière, Hélène Masson, Anne Brigitte Renaud et André Roy. De La compagnie des guides de Chamonix, Gérard Burnet, Claudy Burnet et Nicolas Terray se sont ajoutés.

Du 9 au 17 juin 2012, un demi-tour du mont Blanc de Courmayeur à Chamonix, dans les Alpes italiennes, suisses et françaises, a été organisé. Durant cette expédition, des rencontres entre les membres de La Traversée, de la Compagnie des guides de Chamonix, du Club alpin français (CAF) et de l’École nationale de ski et d’alpiniste (ENSA) ont eu lieu.

- Livret

Ni un carnet ni un livre, le concept du livret en géopoétique se développe en lien avec les notions d’expédition et de diffusion qui prévalent en recherche-création. Le mode du parcours semble indiqué pour la production d’un livret en misant sur la circulation continue des textes, des photos, des vidéos et des documents entre les participants de même que sur différentes plateformes de diffusion.

La production du livret Sur les tracés du mont Blanc pourrait dès lors emprunter un parcours ponctué par plusieurs appels à contributions diffusées dans autant de lieux sous la responsabilité éditoriale, à tour de rôle, de chacun des participants. Ainsi, au fil des écrits, le livret prendra forme, de la même manière qu’au fil des jours, l’expédition est advenue. Déjà, la production du livret est amorcée.

Chacun des participants a reçu une carte de randonnée avec les différents sentiers du Tour du mont Blanc (TMB) ainsi qu’un découpage de l’espace noté sur une carte postale de Chamonix.

Carte des sept lieux

1. Du Québec au Val Ferret
2. Du Val Ferret au Grand col Ferret
3. Du Grand col Ferret au lac de Champex
4. Du lac de Champex au Col de Balme
5. Du col de Balme à Chamonix
6. De Chamonix au Québec
7. Du Québec au Québec, le tracé du 1/2 TMB Nord

De nature polyphonique, le livret pourrait être constitué des contributions imbriquées de plusieurs des douze participants pour créer une harmonie des voix dans chacun des sept lieux. Pour y parvenir, le travail par fragments semble le plus approprié. De plus, comme les participants ont déjà adopté des postures différentes, mais complémentaires, durant l’expédition, chacun est appelé à présenter des contributions faisant appel à ses propres intérêts, compétences ou points de vue. Les tracés du mont Blanc emprunteront ces multiples voies.

Protéiforme, le livret pourrait être composé de contributions textuelles et visuelles qui explorent différentes formes d’écriture issues notamment des arts et sciences pour rendre compte de l’expérience géopoétique du territoire. De même, des contributions achevées, maintes et maintes fois retravaillées, pourraient côtoyer des extraits de productions effectuées à main levée durant l’expédition, rendant ainsi la dynamique des tracés en constante évolution sur un territoire aussi fréquenté et mouvant que le mont Blanc.

En fin de parcours, les choix éditoriaux du livret, sur papier ou sur Web, à tirage limité ou non, formaté à la manière d’un livret d’opéra ou d’une carte topographique, interactif ou statique, etc., pourraient être faits durant le parcours de production par les participants eux-mêmes, de manière collégiale, puisqu’ils en sont tous les signataires.

- Diffusion

Dans la foulée des travaux de recherche-création de La Traversée, les moments de diffusion des contributions ont été devancés et multipliés, donnant accès à la gestation et à l’avancée des projets en cours. Le recours à des plateformes de diffusion aux accès limités sur Web permettant la diffusion de contributions intermédiaires, partielles ou inachevées favorise l’interaction avec des publics ciblés, dévoilant les processus de création d’une oeuvre, sans qu’elle devienne obligatoirement hypermédiatique en fin de parcours.

Pour favoriser la diffusion périodique et simultanée sur différentes plateformes de l’avancée de l’expédition géopoétique du mont Blanc, il pourrait y avoir plusieurs appels de contributions effectués par les participants pour que chacun puisse se constituer un répertoire de textes, de photos et de documents à peaufiner pour un ou plusieurs des sept lieux du livret. En marge de cela, certains des participants pourront être tentés de mettre en chantier des projets individuels pertinents dans leurs domaines respectifs.

Appels effectués ou possibles

1. Un menu savoyard rédigé par chacun des participants lors du souper prédépart à Montréal. Diffusion partielle sur le site du Club alpin français (à vérifier)? À réviser et à diffuser sur le site de La Traversée avec photos?
2. Sur la clé TMB (et non USB) de Tartiflette (petite vache en porte-clés): diverses notions donnant accès à la moyenne montagne nommée montagne à vaches par les alpinistes. Notions à rédiger dans un dictionnaire des Tracés du mont Blanc? À diffuser où?
3. Sur un logbook devenu lovebook (boite noire de l’expédition), un compte rendu journalier de l’expédition a été rédigé par deux colog ou colove différents pour chacun des cinq jours de la randonnée. À numériser et à diffuser sur un site de production accessible aux participants (ce site, notamment)? À photocopier et à inclure dans la bibliothèque de La Traversée? Extraits à inclure dans le livret?
4. Un échange filmé entre les participants lors d’un souper prélivret sur les effluves de l’expédition en août? Invitation à l’équipe des guides par Skype, de nuit pour eux, à l’heure des départs de courses en haute montagne?
5. Une galerie de mille et une photos à présenter collectivement lors d’un retour d’expédition essentiellement visuel?
6. Une exposition des 24 meilleures photos (2 ou 3 photos par participant) à installer, par exemple, à la clinique de physiothérapie de Denys Leclaire, auteur dans Second de cordée (s’il est d’accord!) pour le grand bonheur des amateurs de plein air momentanément immobiles? Un lancement dans la région: artistes, randonneurs et universitaires?
7. Une exposition d’envergure, à imaginer dans un esprit géopoétique, si les conditions sont favorables et les matériaux, suffisants?
8. Un appel de contributions sur l’expérience du col en moyenne montagne: Grand col Ferret ou col de Balme. À diffuser sur le blogue collectif de La Traversée: Des lacets jusqu’au col?
9. Un appel de contributions sur la présence du guide en moyenne montagne avec textes et photos? À diffuser sur le blogue de la Compagnie des guides de Chamonix?
10. Un appel de contributions sur l’expérience de l’écriture à pied sur le bloque Tracés erratiques, bloc-notes sur l’écriture à pied d’Hélène Guy?
11. Randonnée de trois jours à l’automne dans le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie avec un projet de contributions in situ à insérer au livret?
12. Randonnée d’une journée au mont Royal, au mont Orford et au mont du Lac des Cygnes au rythme de 20 minutes de marche, 5 minutes de lecture d’un texte sur l’expérience de l’expédition, 5 minutes de réactions spontanées, ainsi de suite? Appel de randonneurs et de textes lancé à tous les membres de La Traversée, actuels et susceptibles de le devenir?
13. Texte polyphonique à mettre en scène et à scander sobrement sur fond de photos, à présenter en ouverture d’un événement au calendrier régulier des activités de La Traversée? Ou autrement? Ou autre chose?