Commentaires sur : Festin de mots http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/2013/01/22/festin-de-mots/ Un site utilisant Réseau Wordpress NT2 Mon, 11 May 2015 12:44:12 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.3.1 Par : marieclaudedilillo http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/2013/01/22/festin-de-mots/#comment-9 marieclaudedilillo Thu, 21 Mar 2013 00:38:17 +0000 http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/?p=65#comment-9 C'est très bon ce que tu me dis Lilia. Cela me fait réfléchir à plusieurs niveaux de sens. Je n'arrête pas de relire ton commentaire et je découvre toujours (au fil de mes avancées pour mon projet de mémoire) des nouvelles choses dans ton commentaire. Pour Barthes, dis moi c'est où que tu as lu cela ? Dans quel livre ou quel cadre (entrevue, essai, internet,...) cela se trouve ? Ce serai très utile pour moi. Encore merci. C’est très bon ce que tu me dis Lilia. Cela me fait réfléchir à plusieurs niveaux de sens. Je n’arrête pas de relire ton commentaire et je découvre toujours (au fil de mes avancées pour mon projet de mémoire) des nouvelles choses dans ton commentaire. Pour Barthes, dis moi c’est où que tu as lu cela ? Dans quel livre ou quel cadre (entrevue, essai, internet,…) cela se trouve ? Ce serai très utile pour moi. Encore merci.

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Par : luisloyagarcia http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/2013/01/22/festin-de-mots/#comment-6 luisloyagarcia Tue, 29 Jan 2013 16:58:10 +0000 http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/?p=65#comment-6 Bonjour Marie-Claude, Le thème de ton mémoire de maîtrise est très intéressant et cela me fait penser sur l’idée de voir la nourriture comme un texte; c’est-à-dire, telle qu’une photographie ou comme un poème, ou même comme une œuvre d’art. Un plat bien fait, a mon avis, est un texte ou les ingrédients, la forme, la structure, la saveur sont importants pour faire du plaisir aux cinq sens. Qu’est-ce que tu penses de cela? Est-ce que nous pourrions étudier un plat comme un texte culinaire? Si c’est le cas, comment la nourriture peut-elle lancer de nouvelles pistes de réflexion sur la conception d’un texte? Bonjour Marie-Claude,
Le thème de ton mémoire de maîtrise est très intéressant et cela me fait penser sur l’idée de voir la nourriture comme un texte; c’est-à-dire, telle qu’une photographie ou comme un poème, ou même comme une œuvre d’art. Un plat bien fait, a mon avis, est un texte ou les ingrédients, la forme, la structure, la saveur sont importants pour faire du plaisir aux cinq sens. Qu’est-ce que tu penses de cela? Est-ce que nous pourrions étudier un plat comme un texte culinaire? Si c’est le cas, comment la nourriture peut-elle lancer de nouvelles pistes de réflexion sur la conception d’un texte?

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Par : liliabitar http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/2013/01/22/festin-de-mots/#comment-5 liliabitar Tue, 29 Jan 2013 06:14:22 +0000 http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/?p=65#comment-5 La gastronomie est-elle une forme d’oralité? Peut-on parler et manger en même temps? Il me semble que la gastronomie flirte avec le langage, elle est une forme de parole et d’expression. Le corps rend les rituels gastronomiques par le spectacle de son oralité. Ainsi, il serait réducteur de déguster, par exemple, le taboulé comme une simple entrée ou comme une salade ethnique d ‘accompagnement. Elle est ce que le tea time serait à l’ère victorienne, un tissu de signifiances et de mondanités. Un bouquet de persil haché menu, saupoudré de blé concassé et assaisonné au citron, la taboulé constitue tout un rituel féminin comme moment de répit des travaux du jour et temps suspendu ou les femmes en Orient se retrouvent entre elles, loin du mari et des enfants, pour joindre une parole féminine énigmatique à l’acte de hachure filé telle une broderie fine. Barthes parlait dans ses mythologies d’une cuisine ornementale, mais aussi d’une narrativité de la gastronomie. La gastronomie est-elle une forme d’oralité? Peut-on parler et manger en même temps? Il me semble que la gastronomie flirte avec le langage, elle est une forme de parole et d’expression. Le corps rend les rituels gastronomiques par le spectacle de son oralité. Ainsi, il serait réducteur de déguster, par exemple, le taboulé comme une simple entrée ou comme une salade ethnique d ‘accompagnement. Elle est ce que le tea time serait à l’ère victorienne, un tissu de signifiances et de mondanités. Un bouquet de persil haché menu, saupoudré de blé concassé et assaisonné au citron, la taboulé constitue tout un rituel féminin comme moment de répit des travaux du jour et temps suspendu ou les femmes en Orient se retrouvent entre elles, loin du mari et des enfants, pour joindre une parole féminine énigmatique à l’acte de hachure filé telle une broderie fine. Barthes parlait dans ses mythologies d’une cuisine ornementale, mais aussi d’une narrativité de la gastronomie.

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Par : M. Rowley http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/2013/01/22/festin-de-mots/#comment-4 M. Rowley Tue, 22 Jan 2013 21:35:17 +0000 http://blogue.nt2.uqam.ca/mcdilillo/?p=65#comment-4 Une démarche très intéressante! Il me semble qu'il y a plusieurs courants dans l'actualité qui nous tendent vers une revalorisation du personnage du <i>chef</i>, parmi lesquels le désir d'être plus proche de la bouffe que l'on mange (au lieu de l'avoir d'une usine) et le star-système qui produit des vedettes pour vendre justement des livres/de la publicité. Dans le premier cas il s'agit d'une rupture avec un système capitaliste qui traite la nourriture comme un produit industriel comme les autres, mais dans le deuxième, on voit une tendance justement capitaliste à "marchandiser" l'image d'un être humain ou sa job pour le transformer en produit vendable. J'ai très hâte de voir où ta réflexion va te mener! Une démarche très intéressante! Il me semble qu’il y a plusieurs courants dans l’actualité qui nous tendent vers une revalorisation du personnage du chef, parmi lesquels le désir d’être plus proche de la bouffe que l’on mange (au lieu de l’avoir d’une usine) et le star-système qui produit des vedettes pour vendre justement des livres/de la publicité. Dans le premier cas il s’agit d’une rupture avec un système capitaliste qui traite la nourriture comme un produit industriel comme les autres, mais dans le deuxième, on voit une tendance justement capitaliste à « marchandiser » l’image d’un être humain ou sa job pour le transformer en produit vendable. J’ai très hâte de voir où ta réflexion va te mener!

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