Commentaires sur : Portrait

Par : mehdimotlagh

mehdimotlagh — Thu, 11 Apr 2013 00:43:51 +0000

Merci beaucoup Marie-Claude, l’exemple et les réflexions que tu m’as donnés sont très outils. Le nouveau roman et les polars sont des recherches à venir je n’ai pas eu le temps vraiment de finir mes recherches mais c’est à venir bientôt. Le portrait de Zola viens de son coter photographe, Zola et beaucoup d’autre comme Flaubert Nadar et… on pratiquer la photographie dès sa création.

Par : marieclaudedilillo

marieclaudedilillo — Wed, 10 Apr 2013 15:01:48 +0000

Très intéressant Mehdi – tu manies aussi bien les mots que les images, on dirait ? ; )
Tu m’as l’air bien avancé dans ton travail de réflexion, je suis contente pour toi. Très intéressant le parallèle aussi avec la narration en littérature. Le portrait est plus intimiste en photographie comme au cinéma (« close-up »), il permet de distinguer les traits, d’apercevoir l’âme du personnage. Hitchcock et Frederico Fellini excellaient tous deux dans les portaits. En littérature, il permet d’avoir une description intelligente des personnages permettant la déduction du lecteur sur ce qui va se passer dans les pages qui viennent. Le portrait en littérature aide à comprendre la psychologie du personnage, ses motivations, ses craintes, ses doutes mais aussi (un bon exemple c’est les romans de Zola) à savoir de quel milieu il vient, à quelle classe il appartient, etc.. Un peu stéréotypé tout de même mais la littérature est remplie de stéréotypes et de clichés (sans faire de jeu de mots) car ces raccourcis permettent au lecteur de comprendre le personnage et l’intrigue autour. J’aime bien être surprise par le regard d’un écrivain qui me brosse un faux portrait de son personnage, en escamotant sa description ou en le flouant de manière volontaire… Le polar, la science-fiction et le nouveau-roman avec Robbe-Grillet sont de bons exemples où on peut lire de faux-portaits ou des portraits déroutants. Un portrait trouble est toujours plus enigmatique et on a envie de joeur à deviner qui est ce personnage-fantôme que l’on ne saisit pas, qui nous échappe.
Puisque le portrait t’intéresse, va lire sur Erudit, l’article: « Le portrait au cinéma : une fenêtre sur l’imaginaire de Carlo Mandolini de la revue Séquences. http://id.erudit.org/iderudit/49041ac c’est bien intéressant!

Par : mehdimotlagh

mehdimotlagh — Wed, 10 Apr 2013 02:58:38 +0000

Merci luis, tes commentaires sont toujours encouragent, il y a des techniques qui fusionne la photographie et la littérature, les romans photos, les bandes-dessinées et beaucoup d’autres formes utilisent à la fois la photographie et la littérature, mais aussi les œuvres hypermédiatiques utilisent beaucoup de photographie en les associant à des hypertextes. Les exemples sur les œuvres qui utilisent à la fois la photographie et la littérature sont nombreux. Pour la deuxième partit de ton commentaire je dirais bien que l’exemple que j’ai mis de « Djinn » montre les liens intertextuelle faite à partir du cinéma pour la photographie aussi on pourrais trouver des formes avec les même critères.

Par : luisloyagarcia

luisloyagarcia — Wed, 10 Apr 2013 02:28:17 +0000

Salut Mehdi,
J’aime bien lire tes réflexions sur la photographie et la littérature. Cela est vraiment bien intéressant. Est-ce que tu trouves certaines techniques de convention artistique entre la littérature et la photographie? Comment est-ce que ces techniques endoctrinent l’une à l’autre?
Luis