Benoit Bordeleau est né en 1986 à Buckingham. Depuis 2005, il vit et travaille à Montréal. Inscrit présentement au doctorat en études littéraires à l’UQAM (Université du Québec à Montréal), il a fait paraître en novembre 2012 le récit Au détour de l’habitude dans la collection «Éclats» de La Traversée.

Dans le cadre de son mémoire de maîtrise, il s’est intéressé «à la flânerie et à la note de terrain comme mode d'appropriation du territoire urbain ainsi qu'à l'assemblage textuel dans le processus d'écriture.» - La Traversée.

Sa thèse, dans une perspective de recherche-création, porte sur la posture de l'écrivain déambulateur et sur les représentations du quartier montréalais Hochelaga.

De juin 2010 à juin 2013, il a assuré la coordination de La Traversée- Atelier québécois de géopoétique, projet créé en 2004. La Traversée s’inscrit dans un champ de recherche-création inédit en Amérique et est rattachée à Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire de l’UQAM.

Les membres de la Traversée ont tous une attirance pour les voyages, l’errance, la flânerie, pour la mémoire orale, pour le rapport entre lieu et écriture et les interventions artistiques dans l’environnement.

En 2007, Bordeleau lance un premier blogue, Cerné, pour ensuite créer Notes de terrain, qui se veut un espace de collaborations et d’explorations littéraires et photographiques sur le mode de la flânerie. Aujourd’hui, il écrit sur son nouveau blogue Hoche’élague où il mélange texte et photographies autour de la thématique de la flânerie au sein du quartier Hochelaga:

«Cet espace de publication qui recoupe à la fois des fragments de texte et des photographies est une espèce de cabinet de curiosités de mon regard plus que du quartier lui-même. Inutile de chercher ici ce qui pourrait être une synthèse du quartier, qui pourrait être l’apanage des sociologues ou des anthropologues, car de toute manière ce morceau de ville est toujours plus que ce que l’on arrive à en dire : on n’attrape toujours que des bribes de son bruissement, de sa rumeur.»

Depuis 2010, il participe au projet Dérives, un chantier littéraire auquel participent aussi Victoria Welby et Myriam Marcil-Bergeron. Le chantier suit un certain nombre de règles et «fonctionne sur le mode du troc d’éléments créatifs répartis dans différents site Web. Depuis 2011, des échanges papier (Dérive papier et Dérive papier II), sonores et photographiques ont aussi lieu à l’extérieur du Web, de même que des échanges dans Twitter (entreposés pour la postérité).»

Solenne Lagedamont