Cécile Portier est née en 1968 à Romarantin, dans le Loir-et-Cher. Après des études littéraires, elle a passé l’École nationale d’administration (ENA) pour ensuite occuper différents postes au Ministère de la Culture. Elle travaille désormais à la Bibliothèque Nationale de France, en tant qu’adjointe du délégué à la diffusion culturelle.
Parallèlement, elle mène une activité d’écrivain papier et numérique. En effet, elle écrit depuis plusieurs années sur son blogue petiteracine, ainsi que dans des revues littéraires en ligne (D’ici là, Contretemps, Remue.net…) ou pour des projets de livres numériques sur Publie.net ou pour des sites Web de fiction. Au sein de son blogue, elle s’attache à articuler texte et image autour de la thématique du social et de l’intime.
Portier souligne, au sujet de son expérience du numérique:
Son goût pour l’écriture a véritablement pris forme en 2010, avec son roman, Ce qui reste, où elle a voulu rendre compte de la fermeture et de la délocalisation de l’usine des céramiques de Touraine où son père a travaillé. Sur le site, ciclic, elle parle de sa volonté de faire «[c]oexister [s]es premiers souvenirs d’enfance de cette usine et les paroles des ouvriers qu’[elle a] pu recueillir en venant à plusieurs reprises pendant les derniers mois avant la fermeture.»
Cécile Portier a réalisé différents projets sur blogue, mêlant texte et photographie, tels que A mains nues où elle demande pendant six mois à des passagers du métro de parler de leurs mains, pour ensuite les photographier et rendre compte de ces rencontres par écrit. Elle a également fait dialoguer le texte avec les photographies de Xavier Schwebel, photographe.
Dans la même lignée, elle réalise Compléments d’objets où elle analyse l’impact des objets – ce qu’ils expriment, représentent – qui nous entourent sur notre manière d’être au monde, d’agir sur le monde.
