Arnaud Maïsetti est né à Speyer (Allemagne) en 1983. Une fois en France, il ne tient pas en place: après avoir vécu à Saumur, Arras, Verdun, Compiègne, Senlis, Thionville, Rennes, Paris (2ème), Pau, Bordeaux et Paris (13ème), il s’installe à Aix-en-Provence où il réside actuellement.
De 2004 à 2008, il étudie en lettres à la Sorbonne pour sa licence, puis à Jussieu pour son master. Maintenant titulaire d’un doctorat en littérature (sa thèse porte sur les écritures du récit dans l’œuvre de Bernard-Marie Koltès), il enseigne les études théâtrales à Aix-Marseille.
En 2008, il publie son premier roman aux éditions du Seuil, Où que je sois encore…, puis un récit, La Mancha (sur des photogrammes de Jérémy Liron), en 2009 chez La Nuit Myrtide. Depuis 2008, plusieurs de ses nouveaux textes sont édités au format numérique chez Publie.net: l’essai Seul comme on ne peut pas le dire : Une lecture de Koltès (2008), qui sera publié au format papier en 2012 (Publie.papier); le recueil de nouvelles Anticipations, 2009, réédité en 2010 et 2011; ainsi qu’une pièce de théâtre, Les Tombeaux sont appelés des solitudes, en 2012.
Arnaud Maïsetti déploie une voix contemporaine qui investit les possibilités du numérique pour donner naissance à ses créations. Son livre Affrontements (Publie.net, 2012) rassemble ses voix intérieures afin de les faire s’opposer — Un texte qui donne lieu à une confrontation avec son être intime, mais aussi avec le monde.
En parallèle, Arnaud Maïsetti participe aux travaux de la coopérative d’auteurs pour l’édition de textes contemporains sur Internet de Publie.net et co-dirige sa collection «Portfolio». En 2009, il collabore au site collectif amontour, animé par Constance Krebs, qui s’intéresse aux enjeux des écritures numériques. En 2006, il commence un journal en ligne : Contretemps. Trois ans plus tard (2009), il crée son site, Carnets, qui mêle écriture, lecture, photographie, fictions et interventions. De plus, il alimente un blogue d’écriture avec Léa Bismuth, Bruissements.
Arnaud Maïsetti participe régulièrement à des revues comme d’ici là, Echap, Revue Ecuador ou encore L’Arsenal.
