Bertrand Gervais est né en 1957 à Saint-Jérome. Il obtient en 1984 une maîtrise en études littéraires et, en 1988, un doctorat en sémiologie de l'Université du Québec à Montréal. Il est actuellement professeur titulaire et enseigne au Département d’études littéraires dans cette même université. En 1998, il est co-récipiendaire du Prix de la recherche de l'Université du Québec pour les arts et les lettres.
Bertrand Gervais est écrivain et essayiste. Il a publié des romans, récits et nouvelles qui jouent sur les codes du merveilleux et du fantastique, ainsi que des essais portant sur le labyrinthe, sur l’oubli, sur l’imaginaire contemporain de la fin et sur les fictions apocalyptiques. En recherche, il s'intéresse au roman contemporain et aux nouvelles formes fictionnelles, de même qu’aux théories de l’imaginaire et à ses figures.
On retrouve certains de ces thèmes dans plusieurs de ses œuvres, telles que Comme dans un film des frères Coen (Éditions XYZ, 2010), la peur du vieillisemment et de la mort, sujets plutôt sombres, sont abordées avec une dimension humoristique. Dans Les Failles de l’Amérique (Éditions XYZ, 2005), Bertrand Gervais montre les dérives de l’Amérique engendrées par la désharmonie présente entre la nature et le progrés. Dans ce texte qui arbore la forme du journal, il use d’exemples bien choisis pour mettre en lumière l’imaginaire de la fin dans la société nord-américaine.
En parallèle, depuis 1999, Bertrand Gervais travaille à de nombreux programmes de recherche sur l’imaginaire, la lecture littéraire et les nouvelles formes de textualité, dans deux structures qu’il dirige: Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, et NT2, le Laboratoire de recherche sur les œuvres hypermédiatiques, situés à l’Université du Québec à Montréal. De plus, il coordonne l’Équipe de recherche sur l’imaginaire contemporain, ERIC LINT, dont le projet sur les procédés de fictionnalisation des attentats du 11 septembre 2001 prend la forme d’un environnement de recherche et de connaissance en ligne: le Projet Lower Manhattan.
Bertrand Gervais propose ses textes de création sur son blogue: Ce n’est écrit nulle part.
