«Christophe Grossi est né au XXe siècle et mourra au XXIe. S’il atteint l’âge de 56 ans, il aura alors autant vécu dans chacun des deux siècles.» 

Christophe Grossi, né en 1972, vit à Montreuil-sous-Bois depuis les années 2000.

Une vie professionnelle diversifiée : un travail à la poste, un autre à l’usine mais pas que. Il s’investit aussi dans les métiers du livre : librairie chez Les Sandales d'Empédocle (1998-2004), édition chez Les Solitaires Intempestifs (2005), mais aussi vente de livres. Adepte du livre numérique, il en fait la promotion à Malakoff. Christophe Grossi est un médiateur du livre, un libraire sur la Toile qui conseille le lecteur sur un blogue lié à la plate-forme ePagine, un outil proposé aux libraires indépendants pour la diffusion de livres numériques.

Il publie quelques-uns de ses textes dans diverses revues : Inventaire/Invention (sur Maurice Pons), Prétexte (sur Pascal Commère), Poesia (sur Ludovic Janvier), Livraison, d’ici là, Urbain, trop urbain (sur Shanghai) et ONLIT REVUE. Il s’investit également dans un projet d’écriture collective avec le recueil Todo está perdido, publié en Espagne en décembre 2012, aux éditions Le Bateau Traductores & Editores. Son récit Va-t’en va-t’en c’est mieux pour tout le monde (2011), un road-trip à travers les villes connues de France qui aborde la question de la mutation du métier d’éditeur en mêlant réflexions sur la traversée, les conditions de travail ou encore la démission, est édité chez Publie.net et chez Publie.papier. 

Depuis 2009, Christophe Grossi anime son blogue, déboîtements, laboratoire d’écriture où il publie ses carnets littéraires (journaux, fictions, récits...), témoins de son écriture personnelle, mais aussi les textes de ses invités, ses textes lus ainsi que ses « instantanés ».

Marie Bobin
«Le geste qui pousse au précipice», un texte publié dans ONLIT REVUE, 2012.