Caroline Allard est née en 1971 et a passé toute son enfance à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans Lanaudière (Québec).

Elle a tout d’abord étudié la comptabilité, pour ensuite se diriger vers le marketing, pour enfin faire un doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Parallèlement à ses études, elle avait commencé à écrire ses premières fictions dans l’autobus, dans le seul but de faire rire ses amis.

À côté de son activité de consultante en communications politiques pour une firme, elle est écrivaine et a renoué avec l’écriture de fiction en 2000, en publiant des nouvelles en anglais dans des Webzines tels que Planet Relish, Dragonlaugh, Shadowkeep et The Murder Hole. Mais tous ces magazines ont disparu depuis.

La même année, elle accouche de son premier enfant.

En 2003, elle rédige la nouvelle Lueurs d’éternité et remporte le deuxième prix du concours de nouvelles de la revue Solaris.

En 2006, deuxième grossesse. Alors, s’ennuyant ferme chez elle et cherchant à se défouler, elle commence l’écriture d’un blogue humoristique: Les chroniques d’une mère indigne, qui fut très bien accueilli par le public. Ses chroniques sont alors publiées aux Éditions du Septentrion et remportent en 2008, le Grand Prix Littéraire Archambault. Elles rencontrent tellement un franc succès, qu’en 2009 le tome 2 de ses chroniques est mis en vente en librairie. Désormais mère de deux filles, «elle pense avoir assez de matières pour rédiger au moins quinze autres volumes de Mère Indigne», rapporte le site www.radio-canada.ca. Sinon, la relève sera peut-être assurée par sa fille aînée, qui est tout aussi indigne que sa mère, d’après l’auteur elle-même qui vient de publier Les Chroniques d’une fille indigne aux Éditions Septentrion.