Mahigan Lepage est né en 1980 à Campbelton et a grandi à L’Ascension-de-Patapédia, en Gaspésie, à l’extrême Est du Québec. À partir de 2000, il étudie la littérature à Montréal et séjourne plusieurs fois en France, jusqu’à obtenir en 2010 son doctorat en cotutelle de l’Université du Québec à Montréal et l’Université de Poitiers. Durant cette période, il a entreprit un mémoire autour du rapport biographie/photographie chez Pierre Michon, Jérôme Prieur et Michel Schneider, pour ensuite réaliser une thèse autour des textes de François Bon. Il a fait paraître en 2008 la version remaniée de son mémoire de maîtrise sous le titre de Les Écritures du portrait: biographie et photographie chez Pierre Michon, Jérôme Prieur et Michel Schneider.
Entre 2007 et 2008, il part un mois au Népal, voyage duquel s’ensuivra Carnet du Népal, où il raconte son voyage, son aventure népalaise.
Entre 2008 et 2009, il débute son expérience blogue avec Le Dernier des Mahigan, espace personnel de création, d’expression Web et d’exploration de l’écriture et de l’image. Ses recherches sont principalement centrées sur les «questions de temps et d’image dans le récit et l’essai contemporain.» - Babelio.fr. Des revues comme Voix et images, Études françaises, French Forum, publient également les articles de Lepage sur ces principaux thèmes.
L’année 2011 est une année charnière pour ce jeune auteur. Elle a été marqué par la parution de son «premier» texte (projet auquel il réfléchit depuis 2006), Relief, aux éditions du Noroît à Montréal, qui a remporté le prix Émile-Nelligan 2011. Le jury s’est exprimé au sujet de Relief: «C’est une proposition atypique dans la production poétique actuelle. Il court-circuite avec audace et habileté les paramètres du récit au profit d’une écriture travaillée de l’intérieur par le trajet ébranlé et tragique de Romu, figure allégorique confrontée à la sauvagerie indifférente de l’espace boréal.» - Actualités UQAM.
Mahigan Lepage fait également partie du comité éditorial des éditions numériques Publie.net et est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et de l’équipe Fabula.