Librement inspiré de la fiche de Bertrand Laverdure sur Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Laverdure

Poète et romancier, Bertrand Laverdure est né en 1967 à Montréal. Après des études de premier et de deuxième cycle en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, il a travaillé en tant que journaliste littéraire pour plusieurs revues comme Moebius, Liaison Saint-Louis, Spirale, Lectures, ZAQ, Ovni Magazine et L’Unique. Il participe à l’élaboration des revues littéraires Moebius, Lectures et Ovni et certains de ses textes sont également parus dans les revues C’est selon, XYZ, etc.

Ayant un vif intérêt pour la littérature contemporaine, Laverdure participe à plusieurs lectures publiques, à des spectacles tel que Quebecuba en 2008, qui se veut un métissage de poésie québécoise, nordique, et de rythmes chauds, cubains. De plus, Bernard Laverdure a fait le choix de citer dans chacune de ses œuvres des écrivains québécois contemporains, dans le seul but de continuer à diffuser leurs écrits.  

Ses romans, tel que Gomme de xanthane paru chez Triptyque en 2006, sont souvent burlesques, digressifs, fantaisistes, satiriques et ils posent un regard sarcastique sur la vie littéraire d’aujourd’hui.

Depuis janvier 2011, il tient un blogue, Technicien coiffeur, qui a le même titre que sa chronique littéraire dans la revue OVNI Magazine. Son blogue a récemment changé d’adresse et se trouve désormais sur http://techniciencoffeur.blogspot.ca. Laverdure explique ce changement dans un billet datant du 7 novembre 2013: «Il y a des signes qu'il faut interpréter dans la vie, sans devenir superstitieux ni numérologue. Enfin, des moments où tout est en place pour passer à autre chose. […] Allez, pas de justification théorique. Ce n'est qu'un changement de véhicule pour continuer à aller nulle part avec vous. Car je me targue de ce «vous». Bien sûr que l'on n’écrit pas pour les marmottes du parc de La Vérendrye. Qu'un éditeur compassé n'ait pas voulu retenir ma suggestion de publier les meilleurs moments de mon blogue publié depuis maintenant trois ans m'a déçu. J'emploierais même le mot «offusqué» si celui-ci ne dénoterait pas trop une frustration puérile et prétentieuse. Enfin, quand on a la certitude que l'on tient quelque chose de valable, qui mérite la circulation papier, on persévère dans nos démarches.» - technicien coiffeur.

Laverdure a également été directeur littéraire aux éditions Triptyque entre 2002 et 2006 et a fondé une maison d’édition éphémère, Les petits villages. La ligne éditoriale de cette maison consiste à envoyer comme «reporter-poète» des poètes dans des petits villages québécois de moins de 400 habitants, pour y composer un livre de poésie original tenant compte de leur séjour dans ce même village. Tous les livres composés ont été ensuite repris en un volume aux Éditions Le Lézard amoureux en 2007. De plus, les poètes associés au projet ont réalisé six vidéos revenant sur leurs parcours, qui sont disponibles aux Productions Rhizome.

En 2007, dans le cadre d’une activité organisée par les productions ARREUH (organisme non subventionné qui promeut les pratiques poétiques, performatives, artistiques et enfantines dans l’espace public), il procède à un autodafé de deux de ses livres, L’oraison cassée (1994) et La maison (1998). Il brûle ses livres tout en vendant en même temps, les vers de ses deux livres aux enchères. Ils ne lui appartiennent donc plus. Par ce geste, Laverdure témoigne là encore de sa préoccupation concernant la diffusion des œuvres contemporaines, qui se fait de plus en plus rare et difficile.

Il a reçu des prix et, récemment, été finaliste au Grand Prix Littéraire Archambault pour son roman Lectodôme en 2009 et au Prix Alvine-Béliste en 2011 pour J’invente la piscine.