Hochelaga Imaginaire - Chez Sandrine http://hochelagaimaginaire.ca/taxonomie-rue/chez-sandrine fr Le monde est Sharp http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/le-monde-est-sharp <div class="field field-name-field-auteur field-type-entityreference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Auteur·e·s:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/individu/gervais-bertrand">Gervais, Bertrand</a></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>Le monde est Sharp à Hochelaga.<br />Il est vraiment Sharp.<br />Le monde est Sharp comme dans: coupant, acéré, pointu, vif, brutal, intelligent, beau et raffiné, la barbe blanchie par le froid, le visage vachement masculin.<br />Le monde est vraiment Sharp à Hochelaga.</p> <p>Surtout quand il est vu à travers le cadre bousillé d’une télé abandonnée dans le parc Raymond-Préfontaine sur les estrades en bois derrière le marbre du terrain de baseball. Il ne restait du moniteur que son cadre d’un gris métallique, l'écran avait volé en éclats. Les circuits intégrés trainaient ça et là sous les estrades, le boîtier éventré gisait contre la clôture de métal, des vis et des circuits constituaient un micro-labyrinthe sur l'asphalte.</p> <p>On imagine facilement des jeunes s’en donner à cœur joie sur l'appareil abandonné, des coups pieds répétés sur le boitier, des projections à bout de bras, des roches lancées sur l’écran, et le plaisir de voir le contenu surgir quand la vitre explose, les circuits, les fils et les tiges de métal, le motherboard vert olive, un ventre sec et mécanique maintenant lacéré.    </p> <p>Les bancs de bois des estrades sont Sharp à Hochelaga.<br />Les arbres dans le parc sont Sharp à Hochelaga, même quand ils portent des balafres pas possibles.<br />Les clôtures sont Sharp à Hochelaga, pis les terrains de baseball fermés pour l’hiver, pis les grillages recouverts de tâches de peinture, pis les graffitis, pis les pictogrammes ridicules laissés par des employés syndiqués.<br />Les fontaines sont Sharp à Hochelaga, même si on a le goût de dire fuck, y a pu d’eau, y a pu rien, que des feuilles mortes au sol et des nuages lourds et un froid à engourdir les doigts et une lumière blafarde.<br />Les dalles de ciment sur le bord des pataugeoires fermées pour l'hiver sont Sharp à Hochelaga.</p> <p>Je me suis emparé du cadre délabré et, au lieu d'aller le déposer dans la poubelle, derrière la fontaine, je l'ai emporté. Le moniteur vidé de ses entrailles et de sa surface plane est devenu un cadre par lequel j'ai commencé à voir le monde. Les fastfood, les dépanneurs, les usines, les affiches, les maisons, les portes, les raisons sociales, les bornes fontaines, les arbres, les branches, le soleil, les graffitis, tous vus à travers le cadre et transfigurés par ses bons soins.</p> <p>Les grilles sur les fenêtres des manufactures désaffectées sont Sharp à Hochelaga.<br />Les grandes valves d’eau désaffectées sont elles aussi Sharp à Hochelaga<br />Et les cônes de la ville sont Sharp à Hochelaga, même quand ils attendent sagement qu’on vienne les chercher, leur ouvrage accompli. Ils restent malgré tout Sharp, avec leurs bandes phosphorescentes.<br />Les enseignes commerciales sont Sharp elles aussi lorsque regardées à travers l'écran de télévision à Hochelaga.</p> <p>Tout est plus beau à travers le cadre, tout est Sharp, même le petit Prince est Sharp à Hochelaga. La télévision lui va comme un gant. Il est télégénique, le petit Prince. Dessine-moi un écran… Veux-tu? Fais-moi penser à autre chose. Qu’est-ce qu’il fait là, au juste, le petit Prince? Est-il censé nous dire que l’imaginaire est plus fort que la rue? Que la pauvreté? St-Ex à Homa. Le règne des bons sentiments. J’aurais préféré Sol ou Paillasson, ou madame Giroflée.</p> <p>Je n’ai pas juste vu le monde à travers le cadre de la vieille Sharp, j'ai pris des photos. Je m'en suis servi comme facon de cadrer mon propre regard. J'ai pris mes photos à travers le cadre rompu de la télé. Le premier cadre toujours fonctionnel, le second d'ores et déjà brisé, inutile, un détritus ramassé au gré d'une déambulation de fin d'après-midi.</p> <p>Une télévision vandalisée, ses circuits émiettés, ses émissions vidées de toute actualité. Une télé réduite à son cadre de plastique métallisé, un dispositif rabattu à ses matériaux constitutifs.  </p> <p>Les affiches révolutionnaires sont Sharp à Hochelaga. Les slogans sont plus précis, leur force décuplée par le cadre enchâssant de l’écran. Anticapitalistes!<br />Protégeons le pays des attaques du néo-libéralisme!<br />Refusons toute forme de transport du pétrole, que ce soit par train, camion, bateau ou pipeline, tous sur le point de déverser leur contenu, comme à Lac-Mégantic!</p> <p>C’est une évidence: les dessins sont plus efficaces quand ils ont été cadrés.</p> <p>Même Lisa Leblanc est Sharp à Hochelaga. Pis il suffit que je vois son nom ou sa face pour qu’aussitôt une de ses chansons se mette à tourner dans ma tête. Celle sur le Kraft Diner. Ou sur les lignes d’Hydro.<br />Plus personne ne regarde la télé à Hochelaga, du moins sur son téléviseur Sharp à écran plat, acheté dans un Pawn shop de la rue Ontario. Plus personne ne capte de poste, ni TVA, ni Radio-Canada, ni Musique Plus ni RDS. Plus personne ne mange son repas en regardant l’écran bien installé sur sa table de cuisine. Plus personne ne jure en écoutant les résultats de Loto-Québec. Plus personne ne crie quand un but est compté. Plus personne.  </p> <p>Après un moment, j’ai jeté le cadre dans une poubelle sur Ontario, juste à côté de Chez Sandrine, où j'avais rendez-vous. J’ai pris une dernière photo, mémento de fortune, avant d’aller rejoindre la gang. J’étais en retard. Mais j’avais été Sharp. Personne ne pouvait me l’enlever.<br /> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-taxo-rue field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Emplacement:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/parc-raymond-pr%C3%A9fontaine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Parc Raymond-Préfontaine</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-ontario" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Ontario</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/chez-sandrine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Chez Sandrine</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-generaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Mots-clés:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/mots-cl%C3%A9s-g%C3%A9n%C3%A9raux/urbanisme" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Urbanisme</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-madalite-parcours field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Modalités du parcours:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/modalit%C3%A9s-du-parcours/marche-et-fl%C3%A2nerie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marche et flânerie</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-reseaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Réseau:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/jour" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Jour</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/parcs-et-squares" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Parcs et squares</a></div><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/rues" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rues</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/trottoirs" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Trottoirs</a></div></div></div> Thu, 12 Mar 2015 13:53:01 +0000 Bertrand Gervais 159 at http://hochelagaimaginaire.ca http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/le-monde-est-sharp#comments Hochelaga imaginaire http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/hochelaga-imaginaire <div class="field field-name-field-auteur field-type-entityreference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Auteur·e·s:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/individu/gervais-bertrand">Gervais, Bertrand</a></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><div style="text-align: right"> </div> <div style="text-align: right">Tout le monde finit toujours par revenir chez Tim Hortons.</div> <div style="text-align: right">Marjolaine  Deneault</div> <div style="text-align: right"> </div> <div> <div> <div>Je ne connais pas Hochelaga. </div> <div>Je ne connais rien d’Hochelaga. </div> <div>Je n’y ai jamais habité. </div> <div> </div> <div>J’y ai visité des amis. </div> <div>J’y ai mangé une poutine. </div> <div>Un club sandwich.</div> <div>Une pizza.</div> <div>Un cheeze burger.</div> <div>J’ai bu des bières au Atomic café.</div> </div> <div>Mangé des brownies chez Sandrine.</div> <div>Mais je n’ai pas mis les pieds dans son Tim Hortons. Quand je suis au Québec, j’évite le plus possible les Tim Hortons, ça n'a rien à voir avec de l’anti-canadianisme, c’est de l’anti-fastfood, pis une histoire de famille.</div> <div>Je n’y mets les pieds que sur la route, au moment de prendre de l’essence ou de m’arrêter pour une pause pipi. J’entre chez Tim Hortons, quand j’ai le choix entre McDonalds, Burger King, Poulet Frit Kentucky, Ming et Tim. Je prends un torsadé au miel avec un petit café bouillant, et je retourne docilement derrière le volant.</div> <div> <div>Mais à Hochelaga ou ailleurs à Montréal, non. Pas envie. Pas besoin. Je trouve les Tim Hortons déprimants, avec leurs tables en Formica et leur céramique de plancher de couleur crème anglaise. Pis l’odeur. L’odeur fade d’huile bon marché surchauffée et légèrement rance. L’odeur de la vieillesse et de l’attente. De ces attentes qui commencent quand on a oublié ce qui était absent. Une attente oubli, une attente désœuvrement, une attente Formica, faite de napkins tachées de gras et de crème au chocolat, d’assiettes en carton et de tasses en styrofoam aux rebords brisés.</div> <div> </div> <div> </div> <div style="text-align: center;">*</div> <div style="text-align: center;"> </div> <div> <div> <div> <div>Je ne connais pas Hochelaga. </div> <div>Je ne connais rien d’Hochelaga. </div> </div> <div>Je n’y ai jamais habité. </div> </div> <div> </div> <div>Mais, j’ai souvent attendu la 67 au métro Joliette, juste à côté du dépanneur. J’ai fait la queue comme tout le monde, attentif aux conversations, aux menus signes d’irritation. Les jeunes qui reviennent de l’école. Les femmes qui sortent des bureaux. Les hommes en bottes de travail. Pis moi, mon sac à dos entre les jambes, mes écouteurs aux oreilles, mes mains dans mes poches. J’ai toujours froid quand j’attends la 67 sur Hochelaga. Le vent arrive de l’ouest. J’enfonce mon chapeau, je serre les coudes, tout en grelottant.</div> <div> <div> </div> <div>Je suis descendu par erreur à Préfontaine. Et je me suis trompé de direction pour rejoindre la 67, marchant vers Frontenac plutôt que Joliette. Irrité par ma propre incurie. </div> </div> <div> </div> <div>J’ai marché sur Darling, sur Cuvillier, sur St-Germain, sur Aylwin, Adam et d’Orléans, avec Benoit, Marjolaine, Virginie, David et les autres. </div> <div> </div> <div>J’ai marché sur Hochelaga jusqu’à rejoindre la rue Bercy où habite un couple d’amis. Ils ont une cour arrière, un sous-sol, des murs recouverts de bois. Des polonais vivent dans la maison d'à côté, ou est-ce des ukrainiens? Je ne sais plus. Mais leur demeure est étrangement barricadée. Comme si la guerre n’avait jamais fini. Des caisses de bois dans la cour arrière, des vitres recouvertes de carton, des chaises pliantes aux coussins déchirés, des cages d’oiseaux abandonnées, et des chats, des chats, un peloton de chats miaulant et violents qui se battent jusque tard dans la nuit. </div> <div> <hr style="display:none;-evernote-encp-section-break:true;" /><p> </p> <p style="text-align: center;">*</p> <div> <div> <div>Je ne connais pas Hochelaga. </div> <div>Je ne connais rien d’Hochelaga. </div> </div> <div>Je n’y ai jamais habité. </div> <div> </div> </div> <div>Je viens de l’ouest de la ville, au nord de Côte-des-neiges en fait, du côté des Anglais et des nouveaux riches. </div> <div>J’ai bummé sur les tracks, celles au sud de Jean-Talon. J’ai acheté des pétards à mèche chez Beaucage. C’était étrange chez Beaucage, comme un magasin général en plein cœur de Montréal. Relents de <i>Mon oncle Antoine</i>. Des étagères de bébelles, des jeux pour enfants, des carabines, des appeaux, d'autres articles de chasse, des produits nettoyants, des feux d’artifices. Entrer dans le magasin, c’était reculer de trente ans. Le plancher de bois non vernis craquait. Les deux vieux derrière le comptoir fumaient leur cigare en servant les clients. Le bruit de la caisse enregistreuse résonnait dans tout le magasin.  </div> <div> <hr style="display:none;-evernote-encp-section-break:true;" /></div> <div>J’y étais entré la première fois avec mon père qui cherchait un tournevis à tête carrée. Il fumait des Rothmans King Size qu’il achetait en cartoon. Des paquets bleus et blancs, très chics. Très anglais. Très nous-sommes-arrivés-on-ne-peut-rien-nous-enlever-et-nous-adhérons-aux-valeurs-en-place.  </div> <div>Des Rothmans achetées chez Beaucage. Des cigarettes sèches et goudronnées.</div> <div>J’ai fumé ma première Rothmans au sous-sol, à côté du soupirail, envahi peu à peu d'une nausée verdâtre. J’en avais volé trois dans un paquet qui trainait sur la table à café. Je les avais mises dans un autre paquet jeté aux ordures, avec une boîte d’allumettes en partie vidée. </div> <div>J’ai fumé les deux autres avec Thibault sur les tracks derrière chez lui, le dos contre le mur de briques d'une usine désaffectée. </div> <div>J’ai fumé des Rothmans, pis après des Export A, des Players, des du Maurier, des Gitanes, et je me suis roulé des cigarettes avec du tabac Drum. Juste à écrire le nom, l’odeur du Drum me revient à l’esprit.</div> <div> </div> <div> </div> <div style="text-align: center;">*</div> <div> </div> <div> <div> <div>Je ne connais pas Hochelaga. </div> <div> <div>Je ne connais rien d’Hochelaga. </div> </div> <div>Je n’y ai jamais habité. </div> </div> <div> </div> <div>Mon père a longtemps trainé dans un Tim Hortons. Il était un de ces vieux qu’on y rencontre le matin après neuf heures, devant une tasse de café et une assiette vide. Quand il n’était pas chez Tim, il était au McDo. Il n’avait pas d’amis, mais des connaissances. Et ils lisaient ensemble le <i>Journal de Montréal</i>, commentaient l’actualité, se grattaient la tête, laissaient les heures s’écouler. Quand la faune du midi arrivait, il s’éclipsait, retournait dans son un et demi écouter les lignes ouvertes sur la bande AM. Tout le monde outré. Tout le monde tout le temps. </div> <div> <div>Quand je le cherchais, j’entrais dans le Tim, faisais le tour des tables, attendais quelques instants, puis repartais. Je passais ensuite au McDo, puis regardais sur les bancs publics avant de retourner à la maison. </div> <div>Ça me faisait rien de ne pas le voir, ce que j’aimais, c’était la possibilité de la rencontre: passer, saluer, repartir.  Pas de vraie conversation, juste une tape sur l’épaule, deux ou trois mots insignifiants, un sourire. On n’avait plus rien à se dire après tout ce qui s’était passé. Mais ça faisait du bien de juste vérifier qu’il était toujours en vie. </div> <hr style="display:none;-evernote-encp-section-break:true;" /><div> </div> <div>Mes déambulations dans Hochelaga me remettent dans cet état d’esprit.</div> </div> <div>C’est pas que je m’attends à le retrouver au coin d’une rue ou sur un banc – il est mort depuis longtemps et je ne l’ai jamais vu en spectre –, mais mes sorties dans les rues du quartier me ramènent à cet état de disponibilité.</div> <div>Tout devient possible.</div> <div>Je marche au présent, mais mon esprit explore les strates du passé. Mes pas me conduisent dans un lieu que je suis seul à connaître et que j'explore comme s’il s’agissait d’un palais de mémoire, d’un palais ramené à la lumière par mes pas, un à un. </div> <div> <div> </div> <div>Je ne connais pas Hochelaga.  </div> <div>Mais le quartier maintenant m'habite. </div> </div> </div> </div> </div> </div> </div> <p> </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-taxo-rue field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Emplacement:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-ontario" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Ontario</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/chez-sandrine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Chez Sandrine</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/tim-hortons" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Tim Hortons</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/atomic-caf%C3%A9" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Atomic Café</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-hochelaga" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Hochelaga</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/station-joliette" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Station Joliette</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/station-pr%C3%A9fontaine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Station Préfontaine</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-darling" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Darling</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-cuvillier" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Cuvillier</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-saint-germain" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Saint-Germain</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-aylwin" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Aylwin</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-adam" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Adam</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/avenue-dorl%C3%A9ans" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Avenue d&#039;Orléans</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-bercy" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Bercy</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-generaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Mots-clés:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/mots-cl%C3%A9s-g%C3%A9n%C3%A9raux/urbanisme" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Urbanisme</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-madalite-parcours field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Modalités du parcours:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/modalit%C3%A9s-du-parcours/marche-et-fl%C3%A2nerie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marche et flânerie</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-reseaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Réseau:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/jour" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Jour</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/trottoirs" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Trottoirs</a></div></div></div> Thu, 22 Jan 2015 21:42:01 +0000 Bertrand Gervais 126 at http://hochelagaimaginaire.ca http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/hochelaga-imaginaire#comments Errance de groupe du 3 novembre 2014 http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/errance-de-groupe-du-3-novembre-2014 <div class="field field-name-field-auteur field-type-entityreference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Auteur·e·s:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/individu/berthiaume-lachance-david">Berthiaume-Lachance, David</a></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>De l'encre en marchant sur des papiers (8,9 x 13,9 cm). Ça faisait froid aux mains le gris.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-taxo-rue field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Emplacement:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/atomic-caf%C3%A9" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Atomic Café</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-ontario" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Ontario</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-joliette" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Joliette</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-de-chambly" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue de Chambly</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-aylwin" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Aylwin</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/chez-sandrine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Chez Sandrine</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-madalite-parcours field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Modalités du parcours:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/modalit%C3%A9s-du-parcours/marche-et-fl%C3%A2nerie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marche et flânerie</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-reseaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Réseau:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/caf%C3%A9s" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Cafés</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/jour" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Jour</a></div><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/ruelles" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Ruelles</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/rues" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rues</a></div></div></div> Thu, 06 Nov 2014 05:00:00 +0000 David Berthiaume-Lachance 90 at http://hochelagaimaginaire.ca http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/errance-de-groupe-du-3-novembre-2014#comments