Hochelaga Imaginaire - Avenue Letourneux http://hochelagaimaginaire.ca/taxonomie-rue/avenue-letourneux fr Flâneries en trois temps http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/fl%C3%A2neries-en-trois-temps <div class="field field-name-field-auteur field-type-entityreference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Auteur·e·s:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/individu/bertin-johanne">Bertin, Johanne</a></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p align="right" style="margin-left: 280px;"><em>Les lieux sont des histoires fragmentaires et repliées […] des temps empilés qui peuvent se déplier, mais qui sont là plutôt comme des récits en attente…</em></p> <p align="right">Michel de Certeau</p> <p>                                                                                            </p> <p><strong>Trop léger pour janvier</strong></p> <p><em>Ruelle Daguerre. </em>Seulement ce toponyme dans un éclat de tôle blanche et mon pas sur un sol rendu incertain par l’hiver.</p> <p>J’emprunte, vers le sud, une ruelle transversale. Les arrière-cours sous la neige préservent leur intimité, mais s’animent peu à peu d’êtres vivants et de choses, non visibles jusque-là: l’air humide rejeté par une sécheuse; le glaçon gouttant au soleil; le chat noir dans mon objectif, effarouché; l’aile frémissante d’un moineau. Ces éléments tiennent tout juste ensemble, le temps de traverser une ruelle innommée.</p> <p>Bruits de compresseur d’air, de coups de marteau. La ruelle aboutit à un chantier de construction. Ici, le chant des oiseaux résonne comme un cri de ralliement, participe au vacarme. Des murs se dressent dans le quartier, des murs entre lesquels des vies s’écouleront. Bientôt, aux fenêtres pendront des rideaux diaphanes, opaques, colorés… Tirés, ils dissimuleront, puis s’entrouvriront, soulevés par le vent, écartés d’une main, révélant des histoires qui seront racontées tôt ou tard ou commentées un matin par des voisins discutant par-dessus la clôture.</p> <p>Des parfums d’épices émanent de l’usine Épices de cru, flottent sur l’avenue Letourneux, accentuent l’exotisme d’une maison aux corniches safran : la maison Ernest Fournier, construite avant la voie ferrée, les manufactures et les habitations environnantes. L’appellation du bâtiment évoque l’existence d’un menuisier du village d’Hochelaga, d’un homme ayant acquis le lot de terre sur lequel repose aujourd’hui une maison illuminée par le soleil. Tandis que des aromates provenant de l’autre bout du monde répandent leurs parfums que le vent emporte dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve, je photographie la composition formée par le ciel bleu, les corniches safran, la coupole de l’édifice du marché et la lune entre les fils électriques. Comme si, par ce geste, j’allais soustraire quelque chose à l’écoulement du temps.</p> <p align="center">*</p> <p>Sur les briques d’une maison, des lettres tracées au pochoir, soigneusement alignées. <em>Je t’aime.</em> Des oiseaux piaillent, sans doute arrêtés ici pour se reposer et se réchauffer serrés les uns contre les autres. Où se cachent ces oiseaux? À qui s’adresse cette déclaration d’amour? Le soleil frappe le mur et dore le lettrage impersonnel transformé en lettres de feu.</p> <p>Des briques rouges, partout, même dans le ciel, et des mots, écrits, prononcés, partout, invitent à interroger le lieu tout en le découvrant.</p> <p align="center">*</p> <p>Le marché Maisonneuve apparaît tel un abri contre l’inclémence de l’hiver. La voix de l’employé derrière le comptoir de la boulangerie Première Moisson s’ajoute aux bruits confus, un peu étourdissants. <em>Avez-vous pris un numéro?</em> À mon arrivée, personne ne faisait la file pour commander. Je regarde derrière moi, une femme se trouve là, un ticket à la main. Je vais chercher un numéro, puis un café en respectant mon rang dans la file virtuelle (de nouveau déserte). Un autre employé veille au maintien de l’ordre, il replace des chaises, siffle, sépare une table de la mienne, replace les chaises, essuie la table, siffle. Une machine émet un bip. Dehors, un moineau sautille en picorant je ne sais quoi, s’envole, laisse des traces sur la neige et une impression de déjà-vu, fugace. Quinte de toux, éclats de rire, de voix, bruits de vaisselle remuée, de monnaie entrechoquée. L’employé ne siffle plus, il fredonne en scrutant les alentours. Une femme, attablée tout près, les mains en porte-voix, crie à Normand de prendre un numéro. Normand, même si personne ne fait la file, prend un numéro. Sur une pancarte, je lis : <em>Veuillez prendre un numéro S.V.P.  </em></p> <p align="center">*</p> <p>À la fin du jour, les rues, doucement, perdent leurs couleurs tandis que les ombres en prennent possession. L’une d’elles, qui se déplace à grand-peine comme sous le poids d’une fatigue infinie, me rappelle un homme croisé près du marché Maisonneuve. J’avoue avoir tenté d’éviter son regard. J’avais remarqué le manteau trop léger pour janvier. Pourquoi avoir été embarrassée de ne pas avoir un sou en poche et maintenant, pourquoi me souvenir de ses yeux emplis d’eau dans les miens?</p> <p align="center">*</p> <p>De retour à la maison, j’apprends que la ruelle Daguerre a été désignée ainsi, en janvier 1927, en l’honneur de « Louis-Jacques-Mandé Daguerre (1787-1851), peintre français, inventeur du diorama et l’un des inventeurs de la photographie. »</p> <p>En m’engageant dans la ruelle Daguerre, intriguée par sa dénomination officielle, je me doutais qu’un itinéraire finirait par se dessiner. Il arrive que les toponymes, s’ajoutant aux impressions, influencent le tracé de mes déambulations. Ils orientent mes flâneries, ou du moins leur donnent un certain sens.</p> <p align="center">*</p> <p><strong>Mars file, doux</strong></p> <p>À la place Gennevilliers-Laliberté, des gens oublient l’hiver sur les bancs ensoleillés, bras croisés, visages tournés vers <em>La Fermière</em>, comme dans l’attente d’un mouvement, d’un jaillissement d’eau peut-être…</p> <p>La boulangerie Première Moisson baigne dans la musique latine, les arômes de café, de chocolat. Une rouquine au profil flamboyant se trémousse sur sa chaise au rythme des percussions, participe à l’atmosphère tout comme son compagnon qui marque la cadence en tambourinant avec ses doigts sur la table. Impossible de lire l’inscription : <em>Veuillez prendre un numéro S.V.P. </em>La pancarte a été remplacée par un distributeur à bouton vert sur lequel il est écrit : <em>Appuyez ici pour un numéro</em>. L’employé siffle, essuie les tables, replace les chaises. À mes côtés, un vieillard souriant dans une chemise bariolée murmure des paroles inaudibles que couvre une voix perçante : <em>Anne-Marie, as-tu pris ton coupon? </em>Entre les bruits de vaisselle remuée et ceux de la machine à café, je recueille des mots qui ne me concernent pas (vraiment?). <em>Tu cherches toujours des jobines à gauche et à droite. C’est flou, ce que tu dis. L’année passée, j’étais certain de mon coup. La personne avec le numéro 26… 27… </em></p> <p>Je quitte ce lieu qui déjà n’est plus le même en laissant des flocons d’avoine sur le sol et un sourire à l’homme qui s’installe à ma table.</p> <p align="center">*</p> <p><strong>Sous la bruine d’un vendredi d’octobre</strong></p> <p>Métro Préfontaine. Je pige trois mots. Pharmacie. Périphérie. Choses entendues.</p> <p>Je marche sous la bruine avec trois mots en tête et dans la poche. Pharmacie. Périphérie. Choses entendues. Des mots auxquels s’ajoutent dans mon carnet : élastiques à cheveux, banane, gouttière, jardinière, bain, carillon, rats, hibou, pou, caillou.</p> <p>Dans une ruelle où un corbeau croasse sur une branche sans feuilles, des couleurs éclatent, révèlent des éclaircies que cherchait sans doute mon œil. Le turquoise du portail en bois, celui du parasol au fond de la cour; le violet des graffitis assorti au chandail accroché de travers sur la corde à linge; l’orangé du hamac parsemé de feuilles mortes dans lequel personne ne rêvasse. Je vois sur un escalier en colimaçon le bleu méditerranéen de Myriam et, plus loin, les géraniums sur son balcon. Nous disons : <em>Il va falloir entrer, composter, jeter ça bientôt. </em>Je parle du gel imminent, d’un bananier qui ne donnera pas de bananes dans les bourrasques de l’automne. Les cris du corbeau s’entremêlent à nos paroles.</p> <p>Un hibou travesti en un étrange pirate des mers, posté au-dessus d’une clôture Frost, braque ses yeux sur nous, son pistolet aussi. Nous rions. La bruine mouille nos visages levés vers le gardien de la ruelle Sansregret.</p> <p>Benoit évoque la présence (ou l’absence, je ne sais plus) d’un épervier, un véritable prédateur celui-là, de pigeons, dont il reste les fientes sur un balcon; de mots sur les briques, effacés, que nous prononçons à voix haute face au mur vide. <em>Les rats. Les rats? Les rats. Ah! Les rats!</em></p> <p>Chez Jean Coutu, sur la rue Ontario, il est question d’élastiques, de poux, de la nécessité d’attacher les cheveux des écolières. Je froisse entre mes doigts les bouts de papier dans ma poche. Pharmacie. Périphérie. Choses entendues. Un clocher sonne l’angélus de midi.</p> <p>La porte de La Grange du Boulanger s’ouvre sur des tintements de carillon et une odeur de pain chaud. Et puis le plancher de bois craque sous les pas. Les tintements du carillon. Les craquements du plancher. Les paroles des gens sur leurs lèvres. <em>Avez-vous votre carte de fidélité? Il est Italien. Envoie-moi des photos. </em>Le rouge des croissants. Le vert lime des tartelettes. Le reflet des pots Mason dans la vitrine où tombe la bruine. </p> </div></div></div><div class="field field-name-field-taxo-rue field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Emplacement:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/march%C3%A9-maisonneuve" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marché Maisonneuve</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/avenue-letourneux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Avenue Letourneux</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/boulangerie-premi%C3%A8re-moisson" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Boulangerie Première Moisson</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/la-grange-du-boulanger" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">La Grange du Boulanger</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/ruelle-daguerre" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Ruelle Daguerre</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/ruelle-sansregret" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Ruelle Sansregret</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-madalite-parcours field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Modalités du parcours:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/modalit%C3%A9s-du-parcours/marche-et-fl%C3%A2nerie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marche et flânerie</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-reseaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Réseau:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/caf%C3%A9s" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Cafés</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/jour" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Jour</a></div><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/ruelles" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Ruelles</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/rues" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rues</a></div></div></div> Mon, 16 Nov 2015 23:48:56 +0000 Johanne Bertin 191 at http://hochelagaimaginaire.ca http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/fl%C3%A2neries-en-trois-temps#comments Une Hochelagaise http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/une-hochelagaise <div class="field field-name-field-auteur field-type-entityreference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Auteur·e·s:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/individu/bourcier-hugo">Bourcier, Hugo</a></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p style="text-align: right;">(Crédits photo: Benoit Bordeleau)</p> <p style="text-align: right;"> </p> <p style="text-align: right;"><em>Pour investir de sens les toponymes, il faut savoir à quelles histoires ils renvoient, quels liens ils supposent et imposent; il faut ensuite les assumer.</em> - Nancy Huston</p> <p>      <br />I.</p> <p>Elle disait : la côte Sherbrooke. Elle disait : qu’on soit à l’est, qu’on soit à l’ouest, pour passer au nord, il faut toujours monter la côte qui mène à la rue Sherbrooke. Passage obligé.</p> <p>Et tout l’été, elle se levait tôt et allait s’attaquer à la côte, non pas jusqu’à Sherbrooke, mais au-delà – sa tête redressée en direction des panneaux : Rachel, Mont-Royal, St-Joseph – jusqu’à ce que ses jambes, rouges soleil, n’en puissent plus d’actionner le pédalier, et moi, je restais endormi dans la lumière blanche d’Hochelaga-Maisonneuve, rêvant, j’imagine, à des autoroutes, ou à des déserts, ou à des forêts – à des milliers de choses lointaines.</p> <p> </p> <p>II.</p> <p>J’avais dit : ceci est mon quartier. Du clocher de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, à la cime colorée des grands arbres, aux briques jaunes des murs de la station Joliette, lisses d’humidité souterraine. J’avais dit : ceci est ma rue. La rue de Rouen, jusqu’au viaduc – les bombes de peinture aérosol dans l’herbe jaunie, rougie – la Promenade Ontario, fourmilière de nuques en sueur – le Stade olympique, comme un sarcophage et l’écho des rires dans la nef – le boulevard Pie-IX, de long en large, autobus mille fois manqués et autant de fois rattrapés.</p> <p>C’était l’hiver. La voiture sans cesse remorquée – qui peut entendre le cri des sirènes des remorqueuses dans la nuit? Et qui veut entendre autre chose que le vent dans les branches nues, que le goutte-à-goutte depuis le plafond troué jusque dans la chaudière en plastique, que le froissement des couvertures dans les embrassades? Nous avions dit : ceci est notre quartier, et nous allions au ralenti sur les trottoirs, gesticulant, cartographiant au gré des bâtiments : ceci est l’endroit où nous achetons fruits, légumes, pain, riz; ceci est l’endroit où nous laissons souvent les pintes vides s’empiler trop vite; ceci est l’endroit où nous avons vu des films américains; ceci est l’endroit où nous sommes allés voir les étoiles et où nous avons rêvé au fleuve, à la lisière des entrepôts.</p> <p>Les matins de tempête sur Letourneux, en me rendant au travail, quand il ne fait plus nuit mais que le jour tarde encore : des enfants tirés dans des traîneaux, au milieu des rues lourdes de neige fraîche – souriants. Quelque chose comme le jaillissement des mots « se sentir chez soi » dans un cerveau tâtonnant.</p> <p> </p> <p>III.</p> <p>Ils disent : les commerces ferment sur Sainte-Catherine Est. Tout bouge vers Ontario, glisse vers le nord. Je m’imagine : les enseignes – certaines illisibles, d’autres en état mais pour toujours caduques – les cadenas rouillés reliant les grilles – les vieux journaux masquant les fenêtres. Le dépanneur 24h au coin De la Salle – le livreur, tenant d’une main le guidon de sa bicyclette, vante à un passant et à son chien les mérites d’une compagnie de téléphones cellulaires. Je m’imagine la 94 passer lentement, comme au milieu d’un désert – les passagers silencieux, proches du recueillement. Je me dis : désormais, c’est son quartier, ce sont ses rues. Je dors sans rêver, au nord de la rue Sherbrooke – bien au-delà. Trop de noms de rues pour arriver à les compter tous, pour n’en investir ne serait-ce qu’une fraction.</p> <p>Quand elle sera partie, elle aussi, j’ignore ce que je dirai. Peut-être aurai-je enfin compris que les territoires ne se laissent jamais saisir par personne.</p> <p> </p> <p>IV.</p> <p>Je sais qu’il y a un risque. Je me crée des frontières imaginaires – quand je descends la côte, je reste à l’ouest de Pie-IX, au nord d’Adam, à l’abri des lieux déjà éprouvés. Je lui concède sa part d’emprise.</p> <p>Il arrive que mon regard se braque – à l’aperçu d’une silhouette, du flottement d’un manteau, ou au son d’une voix. Toujours en vain. Oui, je sais que le risque est là. Ce sera peut-être au coin Pie-IX et La Fontaine, elle aura des sacs d’épicerie dans les mains, soufflant sous l’effort, le pas rapide. Ou devant l’Espace public, une main protégeant du vent la flamme d’un briquet, respirant la première bouffée d’une cigarette donnée par un ami. Ou encore dans la 125, la tête dans un roman – et je sortirai au prochain arrêt, pour éviter qu’elle ne tente un regard au-devant, en tournant la page, me heurtant de plein fouet comme on percute un étranger.</p> <p>Peu importent les circonstances, il n’y aura ni mot, ni silence. Il n’y aura pas d’instant. Je dirai : une Hochelagaise – une passante – une ombre. Rien d’autre.</p> </div></div></div><div class="field field-name-field-taxo-rue field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Emplacement:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/%C3%A9glise-sainte-jeanne-darc" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Église Sainte-Jeanne-d&#039;Arc</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-de-rouen" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue de Rouen</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-ontario" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Ontario</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/avenue-pie-ix" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Avenue Pie-IX</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/stade-olympique" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Stade Olympique</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/avenue-letourneux" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Avenue Letourneux</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-sainte-catherine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Sainte-Catherine</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-notre-dame" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Notre-Dame</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-de-la-salle" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue De la Salle</a></div><div class="field-item odd"><a href="/taxonomie-rue/rue-adam" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue Adam</a></div><div class="field-item even"><a href="/taxonomie-rue/rue-la-fontaine" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rue La Fontaine</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-generaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Mots-clés:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/mots-cl%C3%A9s-g%C3%A9n%C3%A9raux/carte" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Carte</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-madalite-parcours field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Modalités du parcours:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/modalit%C3%A9s-du-parcours/marche-et-fl%C3%A2nerie" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Marche et flânerie</a></div></div></div><div class="field field-name-field-motscles-reseaux field-type-taxonomy-term-reference field-label-inline clearfix"><div class="field-label">Réseau:&nbsp;</div><div class="field-items"><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/jour" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Jour</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/ruelles" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Ruelles</a></div><div class="field-item even"><a href="/r%C3%A9seau/rues" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Rues</a></div><div class="field-item odd"><a href="/r%C3%A9seau/trottoirs" typeof="skos:Concept" property="rdfs:label skos:prefLabel" datatype="">Trottoirs</a></div></div></div> Wed, 28 Jan 2015 15:54:12 +0000 Hugo Bourcier 131 at http://hochelagaimaginaire.ca http://hochelagaimaginaire.ca/note-de-terrain/une-hochelagaise#comments