Langevin, Mathieu [1]
Étudiant à la maîtrise en histoire (profil recherche) à l’UQAM, Mathieu Langevin rédige un mémoire intitulé Le brigandage à l’aube des Lumières: l’affaire Nivet (1728-1730). Dans le cadre de cette recherche, il se consacre principalement à comprendre l’influence de la coercition policière sur la géographie criminelle et le déplacement des discours sur l’insécurité à Paris dans la première moitié du XVIIIe siècle. Tout d’abord influencés par les outils méthodologiques de l’histoire sociale, ses intérêts de recherche se sont rapidement étendus au-delà de cette vision «horizontale» de la pratique historienne. La signalétique des processus d'identification de la police parisienne l'a notamment mené à intégrer les notions de représentation et d’imaginaire social dans son travail afin d’explorer adéquatement les modalités de constitution du brigand et du délinquant dangereux tel qu’interprété par le pouvoir absolutiste.