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En 1881, au début de La Maison d'un artiste, Edmond de Goncourt explique sa passion pour les bibelots et objets d'art: «Pour notre génération, la bricabracomanie n'est qu'un bouche-trou de la femme qui ne possède plus l'imagination de l'homme.» D'emblée, ce désintérêt affiché envers les femmes entre en contradiction avec le sujet principal de la quasi-totalité des romans qu'Edmond et son frère Jules ont fait paraître: que l'imagination des Goncourt ne soit plus "possédée" par la femme ne les a de toute évidence nullement empêché de faire le portrait des Germinie Lacerteux, Manette Salomon, Madame Gervaisais ou La Fille Élisa, vaste galerie d'héroïnes qui, de Soeur Philomène (une religieuse) à La Faustin (une femme de scène), semble chercher à épuiser tous les types féminins.
Pour citer ce document (Computed):
<span class="biblio-authors" >Pelletier, Sophie</span>. 2015. « <span class="biblio-title" >La pourriture des perles. Le désir de "Chérie"</span> ». Dans <span style="font-style: italic;">Les douze travaux du texte</span>. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/la-pourriture-des-perles-le-desir-de-cherie>. D’abord paru dans (<span class="biblio-authors" >David, Anne-Marie et Pierre Popovic</span> (dir.). 2015. Montréal, Université du Québec à Montréal : Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. vol. 38, p. 185-197).<span class="Z3988" title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rft.title=La+pourriture+des+perles.+Le+d%C3%A9sir+de+%26quot%3BCh%C3%A9rie%26quot%3B&rft.date=2015&rft.volume=38&rft.spage=185&rft.epage=197&rft.aulast=Pelletier&rft.aufirst=Sophie&rft.pub=Figura%2C+le+Centre+de+recherche+sur+le+texte+et+l%26%23039%3Bimaginaire&rft.place=Montr%C3%A9al%2C+Universit%C3%A9+du+Qu%C3%A9bec+%C3%A0+Montr%C3%A9al"></span>