La rue contre les lois [1]
La dernière campagne électorale québécoise s’est déroulée sur fond d’une opposition bien connue en France: «le Parlement, ou la rue». L’argument sous-tend une conception représentative de la démocratie (en opposition à une vision participative) qui permit à plusieurs gouvernements français –surtout de droite, mais aussi de gauche– de combattre, avec des succès mitigés, certaines volontés populaires au nom d’une légitimité constitutionnelle nationale. L’antagonisme, complexe, met au jour l’ambiguïté des rapports entre gouvernés et gouvernants. [Site web du CRIST [2]]
La dernière campagne électorale québécoise s’est déroulée sur fond d’une opposition bien connue en France: «le Parlement, ou la rue». L’argument sous-tend une conception représentative de la démocratie (en opposition à une vision participative) qui permit à plusieurs gouvernements français –surtout de droite, mais aussi de gauche– de combattre, avec des succès mitigés, certaines volontés populaires au nom d’une légitimité constitutionnelle nationale. L’antagonisme, complexe, met au jour l’ambiguïté des rapports entre gouvernés et gouvernants.