Que peut la fiction face à l’insoutenable? Enjeux rituels de la narration romanesque de la guerre du Liban chez Sorj Chalandon [1]
Présentation de la communication
«Je vous propose d’observer les stratégies narratives d’un homme qui a été confronté à la mort en masse. D’abord en tant que témoin direct, puisque Sorj Chalandon est un journaliste qui a couvert de 1981 à 1986 la guerre du Liban dans Libération et puis, 30 ans après, il a rédigé Le quatrième mur, un roman qui revient sur le massacre de Sabra et Chatila dont il avait été chargé du reportage et dont j’expliquerai le détour narratif qu’il opère par des codes rituels pour tenter de résister à la folie des massacres. Cette résistance échoue pour le personnage, mais pas pour le roman.»
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«Je vous propose d’observer les stratégies narratives d’un homme qui a été confronté à la mort en masse. D’abord en tant que témoin direct, puisque Sorj Chalandon est un journaliste qui a couvert de 1981 à 1986 la guerre du Liban dans Libération et puis, 30 ans après, il a rédigé Le quatrième mur, un roman qui revient sur le massacre de Sabra et Chatila dont il avait été chargé du reportage et dont j’expliquerai le détour narratif qu’il opère par des codes rituels pour tenter de résister à la folie des massacres. Cette résistance échoue pour le personnage, mais pas pour le roman.»