Du charisme au danger: le potentiel érotique de l’ours, entre spiritualité et subversion [1]
1 Cette idée est survenue lorsque je suis parvenue, sur le site de l’encyclopédie canadienne, à une entrée qui débute comme suit :« Le roman Bear2 34 5 De la spiritualité à la subversion
Kaarina Kailo en recense plusieurs dans l’ouvrage Women and Bears : The Gifts of Nature, Culture and Gender Revisited. Elle affirme que ces récits, qui sont l’expression d’une spiritualité feminine, offrent : « alter-natives to how the religious and spiritual realms have come to be naturalized in patriarchal, institutionalized religions 6L’ours, le danger et la femme
7 89 9 Cet imaginaire de la femme vulnérable face à la nature est une voie qui me permettra de penser les rapports de genre face aux espaces naturels. Ma réflexion sera bonifiée par ma lecture prochaine du récit de l’anthropologue Nastassja Martin, Croire aux fauves. 1011 12 13 the subversive potential of these practices is significantly undermined by an attendant set of practices that reflect heteronormative and hegemonically masculine interpretations of sex. 14 »L’ours comme animal érotique pourrait se construire à partir de la tension entre son potentiel de danger et son charisme.