
Sandrine Galand observe combien le féminin dans la culture pop est plus souvent qu’autrement une construction plutôt qu’une identité: celle-ci dessine les femmes non telles qu’elles sont, mais telles qu’elle voudrait qu’elles soient. Or, Sandrine Galand veut croire que cet espace de construction d’une féminité peut devenir lieu d’une résistance et d’une contestation. Prenant le cas de la série The L Word, elle observe comment la série résiste à sa propre instrumentalisation en n’oubliant jamais qu’elle est un produit culturel. Elle montre comment cette série se pose comme féministe en dénonçant, via des problématiques plus largement queer, l’omniprésence et l’omnipotence du regard masculin sur les femmes dans la culture pop.