Synopsis:
L'action se déroule en pays Bamoun, au Cameroun. Ncharé n'a que 16 ans à la mort de son père. Il est recueilli par son oncle Achirou, et débarque alors dans un nouveau village où, dès son arrivée, il croise le regard d'une adolescente de 14 ans nommée Mapon. C'est le déclic de l'amour réciproque. Devenu adulte et sculpteur sur bronze, Nchare veut mériter d'être le fiancé officiel de Mapon, mais une rumeur tenace laisse planer le doute sur sa circoncision. Il doit rivaliser avec les autres prétendants au cours du rituel périodique de la danse de séduction, sous les yeux témoins de tous les villageois, et en présence de "Nji-Mâh'Nkam", le Grand Dignitaire du village. Peu de temps après la célébration de leurs fiançailles dans le respect des traditions locales, Nchoutpouen la mère de Mapon accouche de son 4ème enfant. Mais voilà que cet enfant tombe très vite malade, entraînant Moumpain le père à accepter le soutien financier d'un généreux homme d'affaires nommé Moluh. Ce dernier ne tarde pas à jeter son dévolu sur Mapon pour en faire sa 4ème épouse, devenant ainsi un inattendu rival pour Nchare. Mapon se retrouve piégée dans une drôle de situation où son père, non content de renier sa parole donnée à Nchare, tend désormais à la pousser dans les bras de Moluh qu'elle ne veut même pas rencontrer. Elle obtient une tenue de palabres chez le Grand Dignitaire Nji-Mâh'Nkam, pour tenter de faire entendre raison à son père. Mais dans le même temps le redoutable Moluh, par ailleurs Député du coin, cherche à écarter définitivement Nchare en intriguant pour le faire emprisonner prétendument pour vol… A moins que ne se produise une surprise de dernière minute !
Festivals:
- 21ème FESPACO| OUAGADOUGOU, Burkina Faso| 2009| www.fespaco.bf
- 8ème édition du Festival Lumières d’Afrique| BESANÇON, France| du 8 au 16 Novembre 2008| www.lumièresdafrique.com
Prix:
- Film d’ouverture| Compétition Longs métrages| Prix spécial CINETOILES du FESPACO| FESPACO 2009.
- Compétition Longs métrages| Troisième dans le palmarès des « Coups de Cœur » du public| Festival Lumières d’Afrique 2008.
- Prix du jury| Zanzibar International Film Festival (ZIFF).
Articles:
-« Ma Sâsâ (Mâh Saah-sah) de Daniel Kamwa est du cinéma. Il l'est d'autant plus qu'il a eu l'honneur d'être sélectionné comme film d'ouverture marquant la cérémonie professionnelle de cette 21ième édition du FESPACO, placée sous le thème : "Cinéma africain, Tourisme et Patrimoines culturelles".» Extrait de : « Ma Sâsâ (Mâh Saah-sah), de Daniel Kamwa, Cameroun : Un film touristique », par Justin OUORO, publié le 12.04.2009. Article écrit dans le cadre de l'atelier du Bulletin Africiné (Ouagadougou), durant le Fespaco 2009. Bulletin publié par la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique (FACC, Dakar), avec le soutien du ministère burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication, du Fespaco, de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF, Paris), du Ministère français des Affaires Etrangères, du Centro Orientamento Educativo (COE, Milan) et du Rurart (Poitou Charentes, France). Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=8562
-« La tradition est au cœur de l'histoire de Ma Sâsâ, un film de Daniel Kamwa du Cameroun, un long métrage d'une durée de 91 minutes, sélectionné au Fespaco 2009, réalisé en 2008. Dans un village perdu, rythmé par les réalités traditionnelles, la parole et la confiance ont une valeur sacrée. Cela n'empêche, les travers ne manquent pas là où s'invitent des humains en groupe. Le réalisateur ramène, de manière critique, son regard sur la façon dont les comportements sont modelés.» Extrait de : « Ma Sâsâ (Mâh Saah-sah), de Daniel Kamwa, Cameroun : La parole désacralisée», par Bassirou NIANG, publié le 11.03.2009. Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=8442
-« Malgré les éclairages qui relativisent, par endroits, la qualité de la photographie du film, la dernière réalisation de Daniel Kamwa apparaît comme un heureux come-back. » Extrait de : « Mâh Saah-Sah de Daniel Kamwa : Une belle histoire d'amour », par Jean-Marie MOLLO OLINGA, publié le 27.07.2008. Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=7970
Entretiens:
-« Le camerounais Daniel Kamwa présente Mâh Saah-Sah son dernier film au public parisien.» Propos recueillis par Ingrid Alice NGOUNOU, publiés le 23.04.2009.
Lien URL : http://www.journalducameroun.com/article.php?aid=1261
-« Entretien de Jean-Marie Mollo-Olinga avec Daniel Kamwa au sujet de Mâh Saah-Sah. Daniel Kamwa : "Nous devons avoir des films exportables", par Jean-Marie MOLLO OLINGA, publié le 09.07.2008. Lien URL : http://www.africine.org/?menu=art&no=7945