À propos du blogue

Pour avoir une idée plus précise de ce qui sera publié sur ce blogue au fil du temps (au rythme d’un nouveau billet par semaine), considérons son titre, qui peut être compris d’au moins trois manières:

1) Comme un clin d’œil assumé aux savants fous des films de série B. J’assume complètement mon intérêt pour plusieurs de ces oeuvres, dont certaines seront évoquées dans les billets du blogue. Et si les savants fous ont souvent leur propre laboratoire… j’ai maintenant le mien.

Le laboratoire de Frankenstein dans le film de James Whale (1931)

2) Comme une référence à ce qu’on appelle des «expériences de pensée»: des mises en situation (fictives) servant de tremplin à la réflexion sur des thèmes concrets et immédiats, ouvrant ainsi un dialogue entre la raison et l’imagination. Ce sera une des deux principales vocations de ce blogue: répertorier et résumer des expériences de pensée classiques (l’anneau de Gygès [Platon], le malin génie [Descartes], le cerveau dans une cuve [Putnam], etc.), en établissant des parallèles avec des productions culturelles ou des phénomènes contemporains; mais aussi en repérer d’autres dans la littérature, le cinéma, la mythologie, les bandes dessinées, etc.

Je me servirai de cette portion du blogue en classe (je suis professeur de philosophie au Collège Ahuntsic, à Montréal) — j’ai donc tenté d’être le plus clair possible, sans présupposer chez mon lecteur/ma lectrice une connaissance approfondie de l’histoire de la philosophie.

Philosophie et imagination

3) Comme une référence, plus large et moins contraignante, à l’expérience même de la pensée, de la réflexion en train de se faire. À ce titre, ce blogue — c’est son autre vocation — servira de support à mes recherches, qui portent en particulier sur l’imaginaire de la greffe, de la mort et des limbes (il évoquera peut-être aussi des projets littéraires… on verra bien!).

Ces trois sens se rejoignent dans un constat sur la fiction et l’imaginaire: loin de simplement s’évader du réel, ils permettent ultimement de le (re)penser et de le (re)formuler.

J’aime bien la phrase suivante de Julian Baggini, qui pourrait presque servir de slogan à ce projet: «Imagination without reason is mere fancy, but reason without imagination is sterile.» (The Pig That Wants to Be Eaten [2005]).

Bonne lecture!

À propos de Professeur S.

Professeur de philosophie au Collège Ahuntsic (à Montréal) et chercheur régulier à FIGURA. Ses recherches portent notamment sur le recyclage culturel, le posthumanisme (surtout la greffe) et le travail identitaire. Il aime lire et écrire. Vous pouvez le rejoindre à l'adresse suivante: professeur_s@hotmail.com. Sur Twitter: @professeur_s
Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>