Dans Sonata et The Erl King, Weinbren explore la relation problématique instaurée par l'œuvre cinématographique interactive avec son spectateur. À partir de son expérience de créateur, l'auteur amorce pêle-mêle une série de réflexions sur la narration dans un contexte interactif. Il fait ainsi écho à la narration non-causale (sans ordre pré-établi) qu'il cherche à développer dans ses œuvres, fondée sur la conception freudienne du rêve. Cette forme de narration, particulièrement adaptée selon lui à l'œuvre interactive, convoque un rapport inédit au temps, et ouvrerait ainsi sur de nouvelles possibilités en ce qui concerne le suspense et la clotûre narrative.