NOUVELLE OEUVRE EN LIGNE | Confinement.lands (2021) de Cinzia Campolese

April 15, 2021
Exposition

Confinement.lands (2021) a été créé lors des multiples confinements qu’a entraînée la pandémie de COVID-19. Le projet est constitué d'un corpus d'œuvres, dont de la vidéo, des poèmes et un site web.
S’intéressant au ralentissement qu'a obligé l’arrivée du virus dans nos vies, Confinement.lands propose un regard urbaniste sur les espaces intimes qui se sont vus réappropriés en 2020-2021. Ici, les notions de temps frénétique, de consommation extensive et de production massive sont envisagées de manière à souligner les inégalités socio-économiques qui en découlent. L'œuvre tire ainsi profit de ce sentiment de vide qui émane désormais des lieux publics autrefois habités: nos quartiers, nos rues, nos terrains de jeux, etc., de façon à souligner les structures sociales endommagées par le système capitaliste.

Visitez l'œuvre sur le site de Galerie Galerie.

Cinzia Campolese est une artiste qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique comprend la création d'installations et d'expériences qui s’intéressent aux concepts de perception et de conscience de l'espace, notamment en questionnant l'omniprésence de certains éléments visuels faisant partie de notre génétique culturelle. Dans ses récents corpus d'œuvres, Campolese a travaillé à la création de pièces interactives, de sculptures lumineuses et d'une série d'œuvres multidisciplinaires qui gravitent autour de l'impact des appareils connectés et de la surveillance. Ses œuvres ont été exposées notamment à Stereolux, au Goethe Institut Montréal, à B39 space, à la Biennale Chroniques, au Centre Wallonie-Bruxelles, au Centre Phi et à Mutek.

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Confinement.lands (2021) was created during the multiple confinements caused by the COVID-19 pandemic. The project consists of a body of work, including videos, poems and a website.
Looking at the deceleration the virus has forced into our lives, Confinement.lands proposes an urbanist look at the intimate spaces that have been reappropriated in 2020-2021. Here, the notions of frenetic time, extensive consumption and massive production are considered in order to underline the socio-economic inequalities that result from them. The work takes advantage of the sense of emptiness that now emanates from the once inhabited public places: our neighborhoods, streets, playgrounds, etc., in order to highlight the social structures damaged by the capitalist system.

Visit the artwork on the Galerie Galerie website.

Cinzia Campolese is an artist living and working in Montreal. Her practice includes the creation of installations and experiments that address concepts of perception and consciousness of space, namely by questioning the omnipresence of certain visual elements that are part of our cultural genetics. In her recent body of work, Campolese has worked on interactive pieces, light sculptures and a series of multidisciplinary works that revolve around the impact of connected devices and surveillance. Campolese work has been exhibited at Stereolux, Goethe Institute Montreal, B39 space, Chroniques Biennale the Centre Wallonie-Bruxelles, Centre Phi and Mutek.