(Un billet de René Audet dans L'épée du soleil.)
Le dépôt open-access le plus important, OAIster, atteint les 10 millions d'entrées et se refait une beauté. Le principe est séduisant et honorable, mais son fonctionnement par principe interdisciplinaire (ou les méchants diront « hétéroclite ») rend son contenu extrêmement disparate.
Marin Dacos résume ainsi sa mission :
confirmer la validité de la démarche des archives ouvertes, d'une part, et du protocole OAI, d'autre part, comme moyen de faire émerger une véritable dynamique de libre accès à la littérature scientifique dans le monde
Il faut pour l'instant être visionnaire et croyant pour voir là un compétiteur éventuel aux gigantesques moteurs de recherche. Pour une raison simple : OAIster se situe dans l'entre-deux inconfortable — trop petit pour compétitionner véritablement avec les Google de ce monde, trop grand pour être considéré en tant que rassemblement thématiquement fort. Ce n'est pas tant une question de fonctionnalité qu'une question d'image : à quel outil ce site renvoie-t-il ?
(Sources : Humanist / Blogo Numericus)
Addenda :
Je trouve justement aujourd'hui un nouvel exemple d'un cas restreint thématiquement fort : Nines, moteur de recherche spécialisé en 19e siècle, constitué à partir du rassemblement manuel de certains sites-sources. Sorte d'œillères appliquées à un moteur de recherche, pour l'éviter de se perdre dans la webosphère...
(Source : Humanist)