Ordre des voix: Sarah Friend, Elisa Gleize et Joselyn McDonald
Les trois artistes de l'exposition répondent aux questions suivantes sous le thème «ecofeminism_e»:
De quelles façons votre démarche est-elle influencée par les propositions écoféministes qui avancent que la nature et les êtres vivants qui l’habitent et la soutiennent sont victimes de la domination patriarcale (prenant la forme d’une course vers le progrès, d’une destruction des écosystèmes, d’une logique de l’appropriation des ressources, etc.)?
In what ways is your artistic approach influenced by ecofeminist theses which argue that nature and the living beings that inhabit and support it are victims of patriarchal domination (taking the form of a race towards progress, the destruction of ecosystems, a logic of appropriation of resources, etc.)?
***
Comment ralliez-vous votre usage des technologies de l’information à vos convictions écoféministes? Est-ce dans un détournement des technologies, un retour au corps et à la matérialité ou un refus de participer au système néolibéral et extractiviste? Alignez-vous votre travail au mouvement cyberféministe du début des années 1990?
How do you align your use of information technology with your ecofeminist convictions? Is it through a hijacking of technologies, a return to the body and materiality, or a refusal to participate in the neoliberal and extractivist system? Would you relate your work to the cyberfeminist movement of the early 1990s?
***
Diriez-vous que ces réflexions ont toujours traversé votre travail ou sont-elles nées dans les dernières années, au contact répété avec les discours sur l’urgence climatique ?
What are ways in which current social justice, ecological, and feminist movements in the past year (or since the creation of your artwork in question) have made you reflect further or differently upon your work and artistic practice?