"En ces jours de furie à Paris, alors que des centaines de voitures s'enflamment chaque nuit, les blogs se multiplient sur Internet, dans un phénomène qui évoque les gazettes de l'époque de la Révolution française de 1789", note le quotidien argentin Clarín. "Autrefois, les feuilles manuscrites visaient à rassembler toutes les volontés derrière un seul homme. Aujourd'hui, les blogs agissent comme lieux de discussion et d'organisation entre protestataires, mais ne servent pas à désigner un leader. Les identités de ceux qui écrivent ces pages restent très obscures", remarque le journal de Buenos Aires.
"La logique du réseau Internet détruit la géométrie qui établit un centre et une périphérie. La blogosphère - communauté de rédacteurs de blogs - ne marginalise pas, n'exclut pas. Ces blogueurs sont des immigrés marginalisés dans le monde réel et d'éminents porte-parole dans l'univers virtuel", explique Clarín. Ainsi, les blogueurs peuvent déverser librement "leur rage" sur la Toile, et il faut "voir si cette rage pourra améliorer les choses, ou les aggravera, ou si rien ne changera, malgré cette rage, malgré la violence, malgré tout". Source : CourrierInternational.com
"La logique du réseau Internet détruit la géométrie qui établit un centre et une périphérie. La blogosphère - communauté de rédacteurs de blogs - ne marginalise pas, n'exclut pas. Ces blogueurs sont des immigrés marginalisés dans le monde réel et d'éminents porte-parole dans l'univers virtuel", explique Clarín. Ainsi, les blogueurs peuvent déverser librement "leur rage" sur la Toile, et il faut "voir si cette rage pourra améliorer les choses, ou les aggravera, ou si rien ne changera, malgré cette rage, malgré la violence, malgré tout". Source : CourrierInternational.com