Submitted by Sandrine Galand on
Six ans après le sommet des Amériques, l'artiste profite de sa résidence à La Chambre Blanche pour se replonger dans les évèments violents ayant marqué la ville de Québec. Munie d'un système GPS et d'une caméra, Michelle Teran arpente les rues du Vieux-Québec et retrace les frontières de l'ancien périmètre de sécurité dressé pour contrer les débordements des manifestations anti-mondialisation. Au fil de sa déambulation, elle photographie, filme et fait des interviews afin de recueillir un grand nombre de témoignages de ces violences passées. Les données de son parcours, les images, les textes et les vidéos recueillis sont ensuite transmis à un locigiel qui, les regroupant, cartographie d'une façon toute particulière le trajet de l'artiste. La marche de Teran devient la topographie d'une mémoire collective.