Le rôle de la nuit dans les devenirs-animaux de la pièce «Dans la solitude des champs de coton» de Bernard-Marie Koltès [1]
L'attrait que la lumière exerce sur le dramaturge français Bernard-Marie Koltès (1948-1989) est indéniable. Durant ses années de formation au Théâtre National de Strasbourg (TNS), alors dirigé par Hubert Gignoux, Koltès démontre un vif intérêt pour les techniques de l’éclairage. À ce propos, il déclare dans l’ultime entrevue qu’il accorde à Lucien Attoun peu avant de mourir: «Alors, j’ai un peu appris la technique. Tout le reste m’ennuyait. La technique, non. Ça m’a passionné: l’éclairage... Mais, vous savez, j’étais très, très dilettante.» Koltès transposera plus tard sa passion pour la lumière et l’éclairage sous la forme de «textures lumineuses» dans ses écrits.
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