«La musique, mon amour...». Écrire l'absence de la musique dans le défaut des mots [1]
À plusieurs reprises, et plus particulièrement vers la fin de sa vie, Marguerite Duras parlera de la musique et de sa relation avec l'écriture.
J'aimais la musique avant tout [...]. Plus que tout. C'est pour ça que j'écris des livres. J'écris des livres dans une place difficile, c'est-à-dire entre la musique et le silence. Je crois que c'est quelque chose comme ça. Mais la musique l'a toujours emporté complètement. Mais j'ai raté toutes mes études de musique. On rate toujours quelque chose. J'ai raté la musique.1
De même, dans Écrire: «Je crois que si j'avais joué du piano en professionnelle, je n'aurais pas écrit de livres. Mais je n'en suis pas sûre.2»
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