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Sa première phrase branche le roman d'Abdel Hafed Benotman sur l'une des cinq dimensions de l'imaginaire social, la cognitivité. Pour le tout jeune Faraht Bounoura, dit Fafa, petit dernier de la famille Bounoura, c'est une révélation: «Le savoir -lire et écrire- ne lui servait à rien.» Voilà mise à mal l'une des évidences doxiques contemporaines les plus consensuelles. Savoir lire et écrire est un droit de la personne humaine pour l'Unesco, la République se fait un devoir d'en garantir l'apprentissage pour tous, l'accès à la culture écrite est de longue date une des premières conditions à l'intégration dans une société comme celle de la France.
Pour citer ce document (Computed):
<span class="biblio-authors" >Popovic, Pierre</span>. 2015. « <span class="biblio-title" >Note de lecture sur l'incipit d'"Éboueur sur échafaud" d'Abdel Hafed Benotman</span> ». Dans <span style="font-style: italic;">Les douze travaux du texte</span>. Article d’un cahier Figura. En ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/fr/articles/note-de-lecture-sur-lincipit-d-eboueur-sur-echafaud-dabdel-hafed-benotman>. D’abord paru dans (<span class="biblio-authors" >David, Anne-Marie et Pierre Popovic</span> (dir.). 2015. Montréal, Université du Québec à Montréal : Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. vol. 38, p. 245-247).<span class="Z3988" title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rft.title=Note+de+lecture+sur+l%26%23039%3Bincipit+d%26%23039%3B%26quot%3B%C3%89boueur+sur+%C3%A9chafaud%26quot%3B+d%26%23039%3BAbdel+Hafed+Benotman&rft.date=2015&rft.volume=38&rft.spage=245&rft.epage=247&rft.aulast=Popovic&rft.aufirst=Pierre&rft.pub=Figura%2C+le+Centre+de+recherche+sur+le+texte+et+l%26%23039%3Bimaginaire&rft.place=Montr%C3%A9al%2C+Universit%C3%A9+du+Qu%C3%A9bec+%C3%A0+Montr%C3%A9al"></span>