Œuvre d'art public
La preuve
La sculpture est suspendue au plafond de la salle de détente devant la rotonde.
Sculpture composée de deux structures suspendues par six câbles. Placées l’une vis-à-vis de l’autre et verticalement entrelacées, ces structures adoptent la forme d'une spirale. Elles sont composées chacune de huit parallélogrammes dont six renferment des rectangles en verre semi-antique jaune, bleu et vert, ornés de motifs sérigraphiés illustrant le feu, l’eau et la terre. Le texte est gravé sur une plaque fixée au mur au niveau du sous-sol, dans l'aire de repos où la sculpture est suspendue au plafond.
Dans un palais sans roi ni reine
Où seul le droit
à la justice doit régner,
Les eaux vives d’une rivière,
Les flots
bleus de la vie
Coulent vers un lieu de détente et de rencontres.
Dans cet ailleurs qui nous rapproche de l’histoire,
Deux spirales se
déploient en une danse aérienne
Et forment une nouvelle rotondité.
Les deux lignes verticalement entrelacées
Épousent la forme de l’ADN
:
Preuve irréfutable devant la justice,
Mais aussi témoin de
l’individu unique.
C’est le lieu d’un vis-à-vis, d’un face-à-face
sans fin.
C’est une rencontre de l’esprit et de la matérialité,
Ou
bien la vision du dialogue entre la couronne et la défense,
Ou mieux
encore, entre le droit et la justice.
C’est l’union de deux entités
visuelles
Où un jeu chromatique ponctue le regard du passant et
Favorise l’interaction entre les éléments
De la nature et de
l’architecture.
D’aluminium et de verre,
Cette structure évolue
dans un octogone symbolisant la justice.
De jaune, vert et bleu, sans
oublier les vides ou silences,
Les huit formes de chacune des deux
spirales
Attestent de la recherche de l’équilibre
Entre le savoir
et l’imaginaire et
Confirment le geste créateur.
Dans ce palais des
hommes et des femmes,
Cette œuvre en deux parties fait la preuve des
choix de l’artiste et Souligne le droit indéniable à la création.
Élisabeth Mathieu © 2002-2004
Les éléments