Œuvre d'art public
Le passé, le présent et le futur. La mort, l’espace, la liberté
Se déployant sur toute la hauteur des trois murs qui ceinturent les foyers de la salle principale du Grand théâtre, cette œuvre majeure de Jordi Bonet (1932-1979), dont les composantes littéraires sont issues de la collaboration du poète claude péloquin, allie abstraction et figuration en une vaste composition où la souffrance, l’espoir et la combativité s’expriment avec force.
Vous êtes pas écœurés de mourir bande de caves! C'est assez!
Le passé, le présent et le futur, c'est-à-dire « la mort, l'espace, la liberté ».
Durant l’hiver 1969, le sculpteur Jordi Bonet donne naissance à la murale du Grand Théâtre de Québec. Selon l'architecte Victor Prus, concepteur de l'édifice, « il s'agit, pour une des premières fois dans l'histoire de l'art contemporain, d'intégrer totalement les arts plastiques à l'architecture ».
Stimulé par cette volonté d'intégration, le sculpteur entreprend une démarche visant l'unité thématique totale entre l'œuvre et la fonction de l'édifice. Jordi Bonet et ses assistants procèdent, sans maquette, à une improvisation visant à donner vie à la matière. « Un cri d'amour lancé à la face du monde », dixit le poète Claude Péloquin, à qui l'on doit les textes controversés inscrits sur la murale.