Œuvre d'art public
Les mots nous regardent. J’avance en poésie comme un cheval de trait.
L’œuvre est situé dans la cour d’école
Six sculptures fixées à l’extrémité de tiges. Les sculptures représentent : un canot, un cheval, un fauteuil, une feuille, une maison, un rabot. Des fragments de poèmes tirés de L’Homme rapaillé de Gaston Miron son gravés dans la pierre au pied de chaque tige. Sur chaque banc est inscrit un mot tiré d’un poème.
Au pied de la maison :
Les maisons voyagent chacune pour soi
Au pied du canot :
Je sais, c’est la Nord de mon enfance
Au pied du cheval :
J’avance en poésie comme un cheval de trait
Au pied du rabot :
Il s’avance en moi avec le goût du fils et des outils
Au pied de la feuille :
Au cœur des feuilles l’idée de l’arbre
Au pied du fauteuil :
Je commence à ressembler aux meubles
Dimensions:
Fixée à l’extrémité d’un mât, à deux mètres du sol, chacune des sculptures montre une réalité dans sa totalité, l’enveloppe extérieure de l’être ou de la chose, mais aussi sa structure intérieure, sa face cachée. L’oeuvre, miniaturisée, est à l’échelle des enfants. Les bancs de granit rose, sur lesquels un mot tiré d’un poème est également inscrit, sont disposés en cercle au milieu des sculptures; ils appellent la conversation et l’ouverture à la créativité.