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La sérialité télévisuelle. Appel à communications

Depuis les années 1970-1980, les Tv studies sont devenues une discipline académique majeure qui, depuis les universités anglo-américaines où elles sont nées, ont essaimé dans le monde entier, à l'exception notable de la France, encore rétive à l'étude de la culture de masse. Ainsi, si, depuis le livre fondateur de Richard Newcomb (Tv: the Most Popular Art [1974]), les travaux de Robert C. Allen à Chapel Hill, d'Ien Ang à Sydney, de Jane Feuer à Pittsburgh, de John Fiske à Madison, de John Hartley à Cardiff, de Henry Jenkins à Los Angeles, de Lynn Spigel à Chicago, de Tamar Liebes et Elihu Katz à Jérusalem, de John Corner à Liverpool, ou de l'équipe de la Tisch School of the Arts de New York sont des références pour des millions d'étudiants, l'étude des productions télévisuelles restent marginales en France, à l'exception notable des ouvrages de Vincent Colonna et de Jean-Pierre Esquenazi.

Mythologie du hobbit

«Au fond d'un trou vivait un hobbit.» Par ce parfait incipit, qui prend place parmi les plus célèbres de la littérature, J.R.R. Tolkien entamait l'une des aventures les plus marquantes du siècle. Aujourd'hui, les cinéphiles s'impatient: le film Le hobbit: un voyage inattendu, inspiré du roman phare, prendra d'assaut les salles de cinéma dès le 14 décembre. Genèse d'un univers fictionnel foisonnant.

Écrire sous influence

Baudelaire, William S. Burroughs, Hunter S. Thompson, Denis Vanier: ils ont tous écrit sous l'influence de l'alcool ou des drogues. Selon plusieurs auteurs, pour décloisonner la pensée et soumettre l'esprit à des perspectives inattendues, la prise de stupéfiants est d'une redoutable efficacité. Regards sur la poétique de l'hallucinatoire.

Pourquoi les séries nous fascinent tant? Une discussion avec Martin Winckler

J’errais entre les milliers de titres du Salon du livre de Montréal, à la recherche d’un sujet pour pop-en-stock. Complètement dépassé par le cauchemar climatisé ambiant, je ne trouvais rien de croustillant, ou peut-être j’en trouvais trop, je ne sais plus. Mes yeux se desséchaient à une vitesse inquiétante. Et je ne pouvais tout de même pas faire une entrevue avec Samuel Archibald! L’autoréférentialité a une limite, me disais-je. Quoique pas toujours, notamment pour les séries télévisées.

Les morts-vivants sont toujours là

Les zombies ont envahi les rues de Montréal samedi dernier, menés par les organisateurs du festival SPASM. Antonio Dominguez Leiva passait par là après avoir regardé, comme 10 millions de téléspectateurs, le premier épisode de la troisième saison de la série américaine Walking dead. Il décortique pour Plus on est de fous plus on lit cet incontournable phénomène culturel.

 

 

James Bond a 50 ans

Le 5 octobre 1962, la sortie du film James Bond 007 contre Dr No donnait le coup d'envoi aux aventures cinématographiques du célèbre agent secret britannique, s'étant depuis lors déployées dans 23 longs métrages (le plus récent, Skyfall, sort en salle le 9 novembre prochain).

Voir un film aujourd'hui

Samuel Archibald, écrivain, professeur à l'UQAM au Département d'études littéraires et cofondateur du site Pop-en-stock, observe les mutations dans la culture populaire. Cette semaine, il réfléchit sur la notion de voir un film aujourd'hui. On rend le film de plus en plus portable, échangeable et lisible sur différents supports, parfois aussi petits que l'écran de notre téléphone. Pourtant, on maximise l'aspect spectaculaire de la projection pour ramener les gens vers le plaisir des salles : écrans ultra-géants, son ambiophonique, 3D, etc.

 

Les études sur YouTube

Écoutez Samuel Archibald analyser pour «Médium Large» le phénomène YouTube, un espace web où la vidéo est reine. YouTube cultive l'esthétisme de l'accident «des fails» et des chats, créant un nouveau apport entre le vrai et la fiction...

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