impossible pour moi, chère Geneviève, cher Pierre-Luc, de comprendre ou suivre vos prédicats dans cet article
quasiment du début à la fin
je récuse approche qui fasse d'un côté "écrivain reconnu" et de l'autre côté les blogueurs : par exemple, le site de Catherine Mavrikakis est un site mort, puisqu'elle ne s'en occupe pas, alors que Pocahontas http://lemondenecritplus.blogspot.com/ est une démarche d'écriture qui signifie dans le contemporain
je récuse votre approche des blogs par la "socialité" que vous décrivez – transplantez les mécanismes que vous décrivez à 30 ans de distance, et les mêmes processus de validation symbolique qui passent désormais par le web ont des équivalents dans le monde de l'édition papier
je récuse votre partage globalisant, avec les qualifications sur le je, l'intime etc : les mêmes catégories pourraient très bien s'appliquer à la littérature papier publiée
il n'y a pas une généralité de la littérature imprimée d'un côté, et une généralité des blogs de l'autre : il y a les mêmes champs de tension qui traversent les deux – l'erreur conceptuelle que vous faites, c'est de sortir l'instance de "légitimation" (presse, critique, ronron universitaire à propos duquel j'ai déjà contesté à votre Salon Double l'élimination de fait des blogues de création québécois, y compris les vôtres) de ces champs de tension : le travail de lecture qui s'élabore de blog à blog n'est pas seulement une instance de légitimation (ou pire, comme vous le sous-entendez, d'auto-légitimation)
vous passez à côté d'un concept essentiel : c'est la structuration même (et il faut travailler de près son historicité, en particulier pour la période presse/feuilleton que vous considérez apparemment comme une entité fixe) des instances de publication qui depuis Ste-Beuve et Nerval a institué un système critique séparé des instances d'écriture – le déplacement radical du web, c'est de remplacer cette séparation par une continuité lecture/écriture
en ce sens, votre approche du "commentaire convenu et agréable" n'est pas adaptable à ce qui se joue en ce moment dans la bascule numérique des pratiques littéraires, et notamment ce qui se joue dans les expériences collectives, pas seulement "vases communicants" qui n'est pas un joujou de bac à sable comme vous le dites, mais "convoi des glossolales", "807" et bien d'autres, vous devriez aller y regarder de plus près
il faut que vous acceptiez, même si ça vous fait violence, que le statut social de l'auteur (la constitution très récente du concept "écrivain" au 17e) n'est pas fixe dans la bascule numérique – vous ne sauverez pas les privilèges du vieux monde
la violence de ma réaction tout à l'heure, dont je m'excuse, c'est de ne pas comprendre comment c'est vous qui venez tenir ce discours de l'auteur reconnu d'un côté, de la piétaille blogueuse de l'autre – ce discours a toujours été faux dans les processus de légitimation/validation, suivre ce qu'il en fut pour Baudelaire, Rimbaud, Proust ou qui vous voulez (désolé de m'en tenir à ma sphère frinçaise) – alors que c'est précisément vous, en vous saisissant des enjeux contemporains via la liberté radicale de l'écriture ("le monde écrit" de Geneviève) êtes les premiers concernés par cette bascule
il n'est pas possible, là où vous en êtes de vos pratiques personnelles d'écriture, même si je connais moins le travail de Pierre-Luc, de ne pas construire les concepts de votre approche : des mots comme "amalgame", "grégaire" et plein d'autres dans votre texte sont méprisantes à l'égard de ce qui se joue DE (je souligne) la création littéraire contemporaine dans l'espace contemporain de la pratique web – côté gauche de votre couloir, le travail de JM, côté droit, le travail de MHV sont parfaitement incompatibles avec ce billet
qu'est-ce que ça à voir avec la sous-daube que vous venez mêler à votre approche, genre "Gala Blog'Or"... ayez pitié, on n'a pas mérité ça... Pocahontas n'est pas "girly", ou alors faut vous faire lire 4 fois à voix haute tout son blogue...
la quantité de détails qui lèse cet article – non pas écrit trop vite : écrit "contre" vous-mêmes, comme si vous deux vous vouliez dresser un rempart contre là où vous êtes, avec votre élan et votre casse de langue : il est où, le blog de Simon Brousseau, ou les Fourchettes de Sarah-Maude, dans votre tentative de rassurer vos patrons universitaires (ceci, R, pour te forcer à répondre, en frère!), bien rassurer la fac : non non, tout va bien, les blogueurs s'amusent, mais le travail sérieux peut continuer... j'ai bien peur que la fac soit déjà ailleurs - "le blogue privilégie plusieurs types d'écriture à la fois" mais qu'est-ce que c'est cette banalité, et "quête narcissique" qui suit... et le "pseudonyme", il n'y en a jamais eu en littérature imprimée ?
allez, au boulot les copains... le texte d'Arnaud M dans http://www.publie.net/fr/list/rechercher/page/1/date?q=sites+%C3%A9critures me semble pourtant infiniment plus proche de ce que je sais de vous deux, que cet exercice pour faire semblant d'être sage
impossible pour moi, chère
impossible pour moi, chère Geneviève, cher Pierre-Luc, de comprendre ou suivre vos prédicats dans cet article
quasiment du début à la fin
je récuse approche qui fasse d'un côté "écrivain reconnu" et de l'autre côté les blogueurs : par exemple, le site de Catherine Mavrikakis est un site mort, puisqu'elle ne s'en occupe pas, alors que Pocahontas http://lemondenecritplus.blogspot.com/ est une démarche d'écriture qui signifie dans le contemporain
je récuse votre approche des blogs par la "socialité" que vous décrivez – transplantez les mécanismes que vous décrivez à 30 ans de distance, et les mêmes processus de validation symbolique qui passent désormais par le web ont des équivalents dans le monde de l'édition papier
je récuse votre partage globalisant, avec les qualifications sur le je, l'intime etc : les mêmes catégories pourraient très bien s'appliquer à la littérature papier publiée
il n'y a pas une généralité de la littérature imprimée d'un côté, et une généralité des blogs de l'autre : il y a les mêmes champs de tension qui traversent les deux – l'erreur conceptuelle que vous faites, c'est de sortir l'instance de "légitimation" (presse, critique, ronron universitaire à propos duquel j'ai déjà contesté à votre Salon Double l'élimination de fait des blogues de création québécois, y compris les vôtres) de ces champs de tension : le travail de lecture qui s'élabore de blog à blog n'est pas seulement une instance de légitimation (ou pire, comme vous le sous-entendez, d'auto-légitimation)
vous passez à côté d'un concept essentiel : c'est la structuration même (et il faut travailler de près son historicité, en particulier pour la période presse/feuilleton que vous considérez apparemment comme une entité fixe) des instances de publication qui depuis Ste-Beuve et Nerval a institué un système critique séparé des instances d'écriture – le déplacement radical du web, c'est de remplacer cette séparation par une continuité lecture/écriture
en ce sens, votre approche du "commentaire convenu et agréable" n'est pas adaptable à ce qui se joue en ce moment dans la bascule numérique des pratiques littéraires, et notamment ce qui se joue dans les expériences collectives, pas seulement "vases communicants" qui n'est pas un joujou de bac à sable comme vous le dites, mais "convoi des glossolales", "807" et bien d'autres, vous devriez aller y regarder de plus près
il faut que vous acceptiez, même si ça vous fait violence, que le statut social de l'auteur (la constitution très récente du concept "écrivain" au 17e) n'est pas fixe dans la bascule numérique – vous ne sauverez pas les privilèges du vieux monde
la violence de ma réaction tout à l'heure, dont je m'excuse, c'est de ne pas comprendre comment c'est vous qui venez tenir ce discours de l'auteur reconnu d'un côté, de la piétaille blogueuse de l'autre – ce discours a toujours été faux dans les processus de légitimation/validation, suivre ce qu'il en fut pour Baudelaire, Rimbaud, Proust ou qui vous voulez (désolé de m'en tenir à ma sphère frinçaise) – alors que c'est précisément vous, en vous saisissant des enjeux contemporains via la liberté radicale de l'écriture ("le monde écrit" de Geneviève) êtes les premiers concernés par cette bascule
il n'est pas possible, là où vous en êtes de vos pratiques personnelles d'écriture, même si je connais moins le travail de Pierre-Luc, de ne pas construire les concepts de votre approche : des mots comme "amalgame", "grégaire" et plein d'autres dans votre texte sont méprisantes à l'égard de ce qui se joue DE (je souligne) la création littéraire contemporaine dans l'espace contemporain de la pratique web – côté gauche de votre couloir, le travail de JM, côté droit, le travail de MHV sont parfaitement incompatibles avec ce billet
qu'est-ce que ça à voir avec la sous-daube que vous venez mêler à votre approche, genre "Gala Blog'Or"... ayez pitié, on n'a pas mérité ça... Pocahontas n'est pas "girly", ou alors faut vous faire lire 4 fois à voix haute tout son blogue...
la quantité de détails qui lèse cet article – non pas écrit trop vite : écrit "contre" vous-mêmes, comme si vous deux vous vouliez dresser un rempart contre là où vous êtes, avec votre élan et votre casse de langue : il est où, le blog de Simon Brousseau, ou les Fourchettes de Sarah-Maude, dans votre tentative de rassurer vos patrons universitaires (ceci, R, pour te forcer à répondre, en frère!), bien rassurer la fac : non non, tout va bien, les blogueurs s'amusent, mais le travail sérieux peut continuer... j'ai bien peur que la fac soit déjà ailleurs - "le blogue privilégie plusieurs types d'écriture à la fois" mais qu'est-ce que c'est cette banalité, et "quête narcissique" qui suit... et le "pseudonyme", il n'y en a jamais eu en littérature imprimée ?
allez, au boulot les copains... le texte d'Arnaud M dans http://www.publie.net/fr/list/rechercher/page/1/date?q=sites+%C3%A9critures me semble pourtant infiniment plus proche de ce que je sais de vous deux, que cet exercice pour faire semblant d'être sage
et pas de "chicane", rien que de l'amour !