Clin d'oeil, d'entrée de jeu, au titre d'un blogue que j'ai tenu pendant deux ans environ. Il est d'ailleurs bon de noter, je crois, qu'à nous deux, Geneviève et moi avons blogué à ce jour pendant neuf ans, tous projets confondus. Nous n'écrivons donc pas "contre nous-mêmes" — et Geneviève l'a bien précisé dans son commentaire.
Nous écrivons plutôt à partir de nous même, c'est-à-dire que notre expérience de blogueurs et de lecteurs de blogues a été mise à contribution dans cette étude, qui ne s'intéressait pas au contenu des blogues à proprement parler, mais bien plutôt à leur sociabilité, raison pour laquelle nous n'avons pas constitué et analysé de corpus. Ce qui ne permet pas de dire que nous jetons tout dans le même panier; la réaction épidermique que nous avons constatée sur Twitter, par exemple, à la suite de la publication de notre réflexion, péchait justement par excès de ce qu'elle nous reprochait. De la même façon, nous n'opposons pas le blogue au livre papier; les deux pratiques sont tellement différentes qu'elles ne peuvent pas être analysées avec les mêmes outils. Nous le précisons en introduction.
Nous avons tenté de rapprocher l'écriture blogue aux activités qui se tenaient dans les salons littéraires puisque, à notre avis, il y a entre ces deux phénomènes de nombreuses similitudes, ne serait-ce que leur position en marge du livre. Ce qui ne veut pas dire que ce que l'on constate dans l'écriture blogue soit tout à fait différent de ce qui se pratique comme écriture dans les livres publiés de façon plus traditionnelle. Nous n'avons pas, de fait, affirmé une telle chose.
De plus, nous n'avons pas tenté de rassurer qui que ce soit, et nous ne ressentons pas ce besoin. Le présent texte est une réflexion que nous avons choisie de tenir par intérêt personnel et intellectuel.
Je reviens au titre de mon commentaire : ceci n'est pas un justificatif. Parce que, à mon avis, la réflexion que nous avons tenue est honnête et ne nécessite pas que l'on s'explique outre mesure. Nous n'anticipions pas du tout de réaction enflammée parce que nous n'avons pas écrit ce texte avec amertume ou vitriol; nous tenions simplement à réfléchir à la fonction du commentaire et à la sociabilité des blogues "littéraires", ce qui ne peut pas vraiment être récusé, à notre avis. Et si nous mettons le qualificatif de littéraire entre guillemets — et non pas le terme blogues, nous avons été mal cités sur Twitter —, c'est faute de pouvoir déterminer ce qu'est exactement qu'un blogue littéraire (la question de la littérarité est délicate, il faut l'admettre). Une entreprise de poétique, de typologie et/ou de classification que nous n'avons pas entamée dans notre réflexion parce que là n'était pas notre intérêt. D'ailleurs, c'est rendre hommage au blogue, d'une certaine manière, que d'affirmer qu'on ne sait trop comment en traiter. À l'origine de notre texte se trouve une curiosité intellectuelle pour le phénomène que nous comptons mettre à l'épreuve de nouveau dans un futur proche.
Ceci n'est pas un justificatif
Clin d'oeil, d'entrée de jeu, au titre d'un blogue que j'ai tenu pendant deux ans environ. Il est d'ailleurs bon de noter, je crois, qu'à nous deux, Geneviève et moi avons blogué à ce jour pendant neuf ans, tous projets confondus. Nous n'écrivons donc pas "contre nous-mêmes" — et Geneviève l'a bien précisé dans son commentaire.
Nous écrivons plutôt à partir de nous même, c'est-à-dire que notre expérience de blogueurs et de lecteurs de blogues a été mise à contribution dans cette étude, qui ne s'intéressait pas au contenu des blogues à proprement parler, mais bien plutôt à leur sociabilité, raison pour laquelle nous n'avons pas constitué et analysé de corpus. Ce qui ne permet pas de dire que nous jetons tout dans le même panier; la réaction épidermique que nous avons constatée sur Twitter, par exemple, à la suite de la publication de notre réflexion, péchait justement par excès de ce qu'elle nous reprochait. De la même façon, nous n'opposons pas le blogue au livre papier; les deux pratiques sont tellement différentes qu'elles ne peuvent pas être analysées avec les mêmes outils. Nous le précisons en introduction.
Nous avons tenté de rapprocher l'écriture blogue aux activités qui se tenaient dans les salons littéraires puisque, à notre avis, il y a entre ces deux phénomènes de nombreuses similitudes, ne serait-ce que leur position en marge du livre. Ce qui ne veut pas dire que ce que l'on constate dans l'écriture blogue soit tout à fait différent de ce qui se pratique comme écriture dans les livres publiés de façon plus traditionnelle. Nous n'avons pas, de fait, affirmé une telle chose.
De plus, nous n'avons pas tenté de rassurer qui que ce soit, et nous ne ressentons pas ce besoin. Le présent texte est une réflexion que nous avons choisie de tenir par intérêt personnel et intellectuel.
Je reviens au titre de mon commentaire : ceci n'est pas un justificatif. Parce que, à mon avis, la réflexion que nous avons tenue est honnête et ne nécessite pas que l'on s'explique outre mesure. Nous n'anticipions pas du tout de réaction enflammée parce que nous n'avons pas écrit ce texte avec amertume ou vitriol; nous tenions simplement à réfléchir à la fonction du commentaire et à la sociabilité des blogues "littéraires", ce qui ne peut pas vraiment être récusé, à notre avis. Et si nous mettons le qualificatif de littéraire entre guillemets — et non pas le terme blogues, nous avons été mal cités sur Twitter —, c'est faute de pouvoir déterminer ce qu'est exactement qu'un blogue littéraire (la question de la littérarité est délicate, il faut l'admettre). Une entreprise de poétique, de typologie et/ou de classification que nous n'avons pas entamée dans notre réflexion parce que là n'était pas notre intérêt. D'ailleurs, c'est rendre hommage au blogue, d'une certaine manière, que d'affirmer qu'on ne sait trop comment en traiter. À l'origine de notre texte se trouve une curiosité intellectuelle pour le phénomène que nous comptons mettre à l'épreuve de nouveau dans un futur proche.