il me semble qu'on commence à y voir plus clair dans ce qui (me/nous) gêne dans l'approche GD/PLL :
- est-il possible d'aborder la "socialité" des blogs sans se référer à la même socialité de la littérature pré-web, non pas la forme historiquement très précise des "salons" mais l'histoire même de cette socialité dans la continuité de ses formes, y compris NRF ou Tel Quel pour les plus récentes ? – de même, sans se référer à la même socialité d'auteurs emblématiques, par exemple le temps social de Beckett (au temps des traductions Joyce par exemple) ou les quelques 3000 lettres en 5 langues qu'il a laissées
- et ce qui est pour moi le faux sens méthodologique de cette approche : considérer les blogs comme entité alors que c'est la littérature qu'il faut considérer comme entité – la bascule web de la littérature non pas alors comme un genre parmi les autres des pratiques littéraires, mais bien la totalité des faces hétérogènes des pratiques littéraires (y compris les mécanismes complexes d'édition et de "reconnaissance") jouant différemment dans l'univers numérique
- la possibilité (peut-être existante, mais alors il faut l'examiner de plus près) de séparer l'instance des blogs (en général) d'une mutation complète des pratiques et outils littéraires par le numérique, y compris dans la diffusion des livres et leur fabrication (fin des pratiques de stockage/tirage, numérisation déjà totale et ancienne de la chaîne de composition/impression), et des formes de récit et d'intervention littéraires qui ont forcément à intégrer les pratiques et usages de l'écriture (tout comme le lien roman épistolaire et essor de la correspondance privée au XVIIIe), incluant donc que nos usages privés de l'écriture comme notre constitution du monde comme représentation sont d'abord via le média numérique ?
socialité double
il me semble qu'on commence à y voir plus clair dans ce qui (me/nous) gêne dans l'approche GD/PLL :
- est-il possible d'aborder la "socialité" des blogs sans se référer à la même socialité de la littérature pré-web, non pas la forme historiquement très précise des "salons" mais l'histoire même de cette socialité dans la continuité de ses formes, y compris NRF ou Tel Quel pour les plus récentes ? – de même, sans se référer à la même socialité d'auteurs emblématiques, par exemple le temps social de Beckett (au temps des traductions Joyce par exemple) ou les quelques 3000 lettres en 5 langues qu'il a laissées
- et ce qui est pour moi le faux sens méthodologique de cette approche : considérer les blogs comme entité alors que c'est la littérature qu'il faut considérer comme entité – la bascule web de la littérature non pas alors comme un genre parmi les autres des pratiques littéraires, mais bien la totalité des faces hétérogènes des pratiques littéraires (y compris les mécanismes complexes d'édition et de "reconnaissance") jouant différemment dans l'univers numérique
- la possibilité (peut-être existante, mais alors il faut l'examiner de plus près) de séparer l'instance des blogs (en général) d'une mutation complète des pratiques et outils littéraires par le numérique, y compris dans la diffusion des livres et leur fabrication (fin des pratiques de stockage/tirage, numérisation déjà totale et ancienne de la chaîne de composition/impression), et des formes de récit et d'intervention littéraires qui ont forcément à intégrer les pratiques et usages de l'écriture (tout comme le lien roman épistolaire et essor de la correspondance privée au XVIIIe), incluant donc que nos usages privés de l'écriture comme notre constitution du monde comme représentation sont d'abord via le média numérique ?