Je pense qu'avant de nous renvoyer à des textes qu'il faudrait lire (ou relire pour mieux les comprendre, puisqu'on semble prendre pour acquis que l'on n'a rien compris à rien), il faudrait lire celui que Geneviève et moi avons écrit et publié ici; nous ne discréditons pas le contenu des blogues littéraires, je souligne parce que ça me semble important : nous ne nous y attardons pas, tout simplement. Notre entreprise de réflexion portait sur le contexte de publication, le réseau, l'institution qui existe bel et bien autour des blogues. (Et les commentaires, j'y reviendrai.)
L'institution, ce n'est pas que cette université congelée que vous prenez en grippe tous les deux. Si le terme "légitimité" revient si souvent dans notre texte, c'est que c'est par cette question que nous nous sommes intéressés au blogue. Le blogue est protéiforme, il se laisse difficilement définir, mais il existe dans un certain monde; il ne surgit pas ex nihilo de par la volonté unique d'une quelconque avant-garde — encore faut-il croire que l'avant-garde est encore possible.
Si je comprends bien, c'est la façon dont on a abordé le blogue qui cause ce type de réaction épidermique. Parce que notre texte ne dénigre pas la pratique d'écriture sur blogue. Loin de là. C'est pourquoi les commentaires révoltés et parfois paternalistes que nous essuyons en ce moment nous bousculent un peu : les réactions ne concernent pas notre texte, ni son propos, mais plutôt l'angle d'approche que nous avons adopté pour écrire sur les blogues. C'est malheureux, mais nous nous sommes commis et nous ne sommes pas à l'heure de revenir sur nos propos. Il y a d'ailleurs différentes façons d'aborder un sujet ou un phénomène. C'est pourquoi je suggère de relire notre texte — comme il nous a été suggéré d'en lire ou relire d'autres... — pour voir que notre intérêt concerne principalement les commentaires faits sur les blogues.
Mais je n'en dirai pas plus, je ne me justifierai pas davantage. Parce qu'il y a un déplacement malheureux dans le débat — que je ne récuse pas, ceci étant dit. J'aimerais quand même que l'on pointe dans notre texte le ou les moment(s) où Geneviève et moi mentionnons explicitement que le blogue littéraire est irrecevable, indigne de notre intérêt.
Il y a aussi une drôle d'incompréhension à peine déguisée dans le fait de nous refuser une opinion (aussi différente que la dominante, on le voit bien) sur la sociabilité des blogues sous prétexte que nous bloguons (ou bloguions) et que nous sommes des jeunes universitaires. Encore une fois, le débat se déplace et s'éloigne de plus en plus des propositions que nous avons avancées dans notre texte.
Recentrer le débat
Je pense qu'avant de nous renvoyer à des textes qu'il faudrait lire (ou relire pour mieux les comprendre, puisqu'on semble prendre pour acquis que l'on n'a rien compris à rien), il faudrait lire celui que Geneviève et moi avons écrit et publié ici; nous ne discréditons pas le contenu des blogues littéraires, je souligne parce que ça me semble important : nous ne nous y attardons pas, tout simplement. Notre entreprise de réflexion portait sur le contexte de publication, le réseau, l'institution qui existe bel et bien autour des blogues. (Et les commentaires, j'y reviendrai.)
L'institution, ce n'est pas que cette université congelée que vous prenez en grippe tous les deux. Si le terme "légitimité" revient si souvent dans notre texte, c'est que c'est par cette question que nous nous sommes intéressés au blogue. Le blogue est protéiforme, il se laisse difficilement définir, mais il existe dans un certain monde; il ne surgit pas ex nihilo de par la volonté unique d'une quelconque avant-garde — encore faut-il croire que l'avant-garde est encore possible.
Si je comprends bien, c'est la façon dont on a abordé le blogue qui cause ce type de réaction épidermique. Parce que notre texte ne dénigre pas la pratique d'écriture sur blogue. Loin de là. C'est pourquoi les commentaires révoltés et parfois paternalistes que nous essuyons en ce moment nous bousculent un peu : les réactions ne concernent pas notre texte, ni son propos, mais plutôt l'angle d'approche que nous avons adopté pour écrire sur les blogues. C'est malheureux, mais nous nous sommes commis et nous ne sommes pas à l'heure de revenir sur nos propos. Il y a d'ailleurs différentes façons d'aborder un sujet ou un phénomène. C'est pourquoi je suggère de relire notre texte — comme il nous a été suggéré d'en lire ou relire d'autres... — pour voir que notre intérêt concerne principalement les commentaires faits sur les blogues.
Mais je n'en dirai pas plus, je ne me justifierai pas davantage. Parce qu'il y a un déplacement malheureux dans le débat — que je ne récuse pas, ceci étant dit. J'aimerais quand même que l'on pointe dans notre texte le ou les moment(s) où Geneviève et moi mentionnons explicitement que le blogue littéraire est irrecevable, indigne de notre intérêt.
Il y a aussi une drôle d'incompréhension à peine déguisée dans le fait de nous refuser une opinion (aussi différente que la dominante, on le voit bien) sur la sociabilité des blogues sous prétexte que nous bloguons (ou bloguions) et que nous sommes des jeunes universitaires. Encore une fois, le débat se déplace et s'éloigne de plus en plus des propositions que nous avons avancées dans notre texte.
Et c'est ce qui m'apparaît le plus malheureux.