Recherche: Culture populaire, Roman, Québec

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Raconter son histoire pour en donner une à celles qui n’en ont pas

Hope, Jonathan
Montréal, Héliotrope, 2009
144 pages.

Martine Delvaux écrit pour ne pas oublier la vie d’une petite fille qui naît dans un monde sans hommes quelque part sur la 417, à la campagne : «on disait la campagne pour ne pas dire les pervers et les fous dans les champs le long de l’autoroute». Une de ces campagnes minables où le secret était, à la fois, frappé d’une interdiction morale et dans les faits omniprésent. 

 

Des charognes et des hommes

Grenier, Daniel
Montréal, Marchand de feuilles, 2010
273 pages.


Il est difficile, à la lecture du premier roman de William S. Messier, Épique, de ne pas se souvenir de cette lettre-ouverte aux jeunes romanciers que Victor-Lévy Beaulieu avait fait paraître dans La Presse, il y a de cela quelques années. À l’époque, la lettre avait créé tout un émoi dans la communauté littéraire et avait forcé les écrivains visés directement et indirectement à réagir ainsi qu’à prendre position. Beaulieu reprochait plusieurs choses aux écrivains de la génération montante, comme leur absence d’expérimentation langagière, leur renfermement sur eux-mêmes et leur obsession pour un Plateau Mont-Royal de trentenaires désabusés. Il les accusait de ne pas s’intéresser à leurs ancêtres et de se confiner à une étude fragmentaire et fragmentée de leur propre nombril.

Scènes de cul postmodernes et autres allusions à la neuvième porte du corps

Tremblay, Karrick
Montréal, Les Herbes Rouges, 2009
672 pages.

Nous avons donc entre les mains un «roman adressé à ceux qui ne lisent pas» et, ironiquement, c’est en faisant une analyse plus poussée des éléments inhérents à la littérature postmoderne que le lecteur plus aguerri trouve son compte.  C’est donc dans cette optique que j’ai choisi de lire La canicule des pauvres et je vais montrer comment les multiples mises en abyme, l’intertextualité et les différentes formes d’intermédialité servent à générer l’autoréflexivité de l’œuvre et de son contexte d’édition. 

Les mélancomiques

in
Joubert, Lucie
ou pourquoi les femmes en littérature ne font pas souvent rire

On a beaucoup glosé sur la quasi-absence des femmes humoristes sur les scènes québécoises et françaises.