Titre | Le jeu littéraire : appropriation et transformation discursive et textuelle dans Certainement Pas de Chloé Delaume suivi de Jouer le je |
Type de publication | Thèse ou mémoire |
Année de publication | 2011 |
Auteur·e·s | Dalia Younsi |
Supervision de recherche | Catherine Mavrikakis |
Département des littératures de langue française | |
Université | Université de Montréal |
Ville | Montréal |
Type de travail | Mémoire |
Diplôme | Maîtrise en littératures de langue française |
Mots-clés | Chloé Delaume, contraintes, création littéraire, filiation, folie, intertextualité, jeu, langue expérimentale, littérature canadienne, littérature française contemporaine, réécriture |
Résumé | Dans Certainement Pas, je m’intéresserai à la problématique du jeu littéraire dans son rapport à la contrainte. Comment Chloé Delaume réussit-elle dans un premier temps à s’approprier un certain nombre de discours culturels et de formes a priori extralittéraires pour ensuite les transformer? Dans un second temps, comment s’y prend-elle pour « phagocyter » dans son écriture une pléthore de références littéraires? Conséquemment, quelle conception de la littérature livre-t-elle? Veut-elle, par l’aspect ludique de son roman, rendre un hommage filial aux auteurs d’hier et ainsi adopter une position empreinte de dévotion? Essaye-t-elle, au contraire, de « déchiqueter-dégurgiter » ces textes paternels et agir en iconoclaste? En procédant de cette façon, détruit-elle ou non le mythe de l’originalité en littérature? Finalement, comment s’effectue la réception de son texte? Jouer le je est un projet d’écriture prolongeant les réflexions sur la place du jeu et de la contrainte dans la littérature. Prenant la forme d’une pièce de théâtre, il cherche à travailler la problématique de l’automatisme langagier actuel et devient une tentative de destruction de celui-ci. Ce texte met en scène deux personnages. La protagoniste principale, une jeune femme de vingt-cinq ans nommée Plume Liddell, étudiante en immunologie souffrant de dyslexie linguistique, participera à six séances de psychothérapie au cours desquelles elle parlera d’elle-même. L’autre personnage: la psychologue, restera muette ou presque tout au long des séances.
Source : Papyrus
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URL | https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/5976/Younsi_Dalia_2011_memoire.pdf?sequence=2&isAllowed=y |
Supervision de recherche: