Titre | Le théâtre cruel de la répétition à l'œuvre dans Le cri du sablier de Chloé Delaume suivi de Érosive Thana |
Type de publication | Thèse ou mémoire |
Année de publication | 2007 |
Auteur·e·s | Isabelle Dumont |
Supervision de recherche | Catherine Mavrikakis |
Département des littératures de langue française | |
Université | Université de Montréal |
Ville | Montréal |
Type de travail | Mémoire |
Diplôme | Maîtrise en littératures de langue française |
Mots-clés | création littéraire, femme, filiation, folie, langue, littérature française contemporaine, psychanalyse, théâtre de la cruauté, violence |
Résumé | Le théâtre cruel de la répétition à l 'œuvre dans Le Cri du sablier de Chloé Delaume est un essai qui explore, selon une perspective psychanalytique, les rapports entre les notions de « cruauté» et de « répétition» (caractère répétitif de la cruauté et cruauté de la répétition) dans Le Cri du sablier, deuxième récit de l'écrivaine française Chloé Delaume, à partir des deux axes qui définissent sa démarche créatrice, telle qu'elle la définit elle-même: « la réappropriation de l'expérience par le verbe et l'expérimentation parallèle du verbe ». Cet examen nous permettra de poser certaines analogies entre l'écriture d'Artaud et celle de Delaume, notamment dans cette idée artaudienne d'un « théâtre de la cruauté ». Érosive Thana est un projet d'écriture prolongeant les réflexions sur la cruauté amorcées dans la partie « essai » de ce mémoire. Prenant la forme d'un récit, il cherche à travailler la problématique d'une violence par et contre le féminin. Cherchant à faire entendre les voix de la folie, il privilégie la syncope; l'interruption, la répétition et l'enchevêtrement discursifs. Ce récit met en scène une jeune femme, Thana, qui est internée à l'Institut Albert-Prévost à Montréal après qu'elle ait perdu la mémoire à la suite d'un stress post-traumatique. Retranchée dans la salle commune de l'Institut où se trouve la bibliothèque, Thana
« dévore » tous les livres qu'elle y trouve. C'est de cette manière qu'elle fait la « rencontre » d'Hubert Aquin et de son univers livresque (Aquin ayant été interné en 1964 dans ce même Institut) et en qui elle trouvera les motivations et les justifications à ses propres révoltes, ce dernier croyant en une « beauté homicide ».
Source : Papyrus
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URL | https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7287/Dumont_Isabelle_2008_memoire.pdf?sequence=1&isAllowed=y |
Supervision de recherche: