Extension de la date de soumission au 15 décembre 2013.
afternoon, a story a fêté ses 26 ans cette année. En avril dernier, Robert Kendall, Stuart Moulthrop, Judy Malloy, Jennifer Ley, Stephanie Strickland, Nick Montfort, Emily Short, Jason Nelson, Alan Bigelow, Mark Marino, Ingrid Ankerson, Megan Sapnar, Michael Mateus, Andrew Stern, Talan Memmott, Erik Loyer et plusieurs autres ont fait l’objet de la première exposition consacrée à la littérature numérique à la Library of Congress de Washington. De plus en plus, l’art et la littérature hypermédiatiques[1] s’affirment dans le monde académique et dans les grandes institutions. Et de plus en plus, des gens à l’intérieur de la communauté s’intéressent à sa traduction et à sa diffusion vers de nouveaux publics parlant tantôt le français, l’italien, le portugais, l’allemand, etc. Cependant, un flou théorique demeure : en quoi la traduction des oeuvres hypermédiatiques diffère-t-elle de la traduction des oeuvres imprimées? Quels sont les enjeux spécifiques que soulèvent les contraintes de l’hypermédia? Bien que certaines revues (notamment la revue bleuOrange) publient désormais des traductions d’oeuvres hypermédiatiques sur une base régulière, peu de traducteurs et d’artistes se sont penchés sur les enjeux de ces pratiques. Lorsque nous traduisons une oeuvre hypermédiatique, que traduisons-nous? Du code? Des images? Ou simplement du texte qui s’affiche sur un écran? Quels sont les mécanismes du traduire en littérature hypermédiatique?
Parallèlement, plusieurs oeuvres abordent des problématiques liées à la traduction et nous permettent d’en penser les mécanismes. Nous pouvons évoquer l’adaptation du Désert mauve de Nicole Brossard par Adriene Jenik (MAUVE DESERT), Translations/Traductions de Deanne Achong, ou encore certaines oeuvres de Grégory Chatonsky (2translation, topology of a translation, etc.). Comment ces oeuvres nous renseignent-elles sur le traduire? Comment les approcher, les lire, les interpréter?
Angles d’approche :
- Enjeux théoriques soulevés par la traduction d’oeuvres hypermédiatiques (en lien avec la traductologie);
- Étude de l’impact des théories de la traduction sur les pratiques d’artistes oeuvrant dans l’hypermédia;
- Réflexions sur les outils disponibles pour la traduction d’oeuvres hypermédiatiques ou la création d’oeuvres traitant de la traduction;
- Analyses de cas : oeuvres hypermédiatiques traduites;
- Analyses de cas : oeuvres hypermédiatiques traitant de la traduction et/ou de la figure du traducteur et/ou utilisant des outils de traduction automatisée;
- Présentation de projets institutionnels de traduction d’oeuvres hypermédiatiques;
- Textes sur des expériences personnelles de traduction d’oeuvres hypermédiatiques.
Nous acceptons les textes de toutes les longueurs (max. 10 pages), les images et les vidéos, en français et en anglais.
Toutes les propositions (entre 250 et 500 mots) seront lues par le comité de rédaction.
Les contributions seront soumises à un processus de révision/correction, en collaboration avec l’auteur.
Les contributions acceptées seront publiées en ligne, dans les Cahiers virtuels du Laboratoire NT2 UQAM (http://nt2.uqam.ca/fr/cahiers-virtuels).
Questions et propositions :
Alice van der Klei: alice@labo-nt2.org
Joëlle Gauthier: joelle@labo-nt2.org
[1] Par littérature hypermédiatique, nous entendons des oeuvres ayant un contenu littéraire et faisant usage des technologies numériques. Ce sont des oeuvres qui combinent matériau textuel et multimédia (sons, images, vidéos, etc.), des hypertextes, des textes générés par ordinateur, des fictions interactives, etc.