Martin Le Chevallier

Submitted by Amélie Paquet on Fri, 06/29/2007 - 16:20

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La vitrine artistique de Martin Le Chevallier trace son parcours. Il a développé plusieurs vidéos interactives ainsi que quelques oeuvres sous forme de jeux vidéo. Ces oeuvres présentées lors de nombreuses expositions sont très peu disponible en ligne. L'internaute aura tout de même accès à divers documents lui permettant de se familiariser avec la pratique de l'artiste. Sa réalisation le plus connue est Vigilance 1.0, qui est téléchargeable sur le site, tout comme «Le Papillon»

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Citation(s)

Le Papillon décrit le parcours d’un personnage à la recherche du bonheur. Lorsque celui-ci atteint son but, le film se poursuit mais l’action cesse. Une musique paisible berce alors le spectateur qui contemple le tableau animé d’une happy end sans fin, douce pour le personnage, mais sans doute bientôt ennuyeuse pour celui qui la regarde. Pour échapper à l’ennui, ce dernier a alors la possibilité de déclencher l’action. Le personnage remet alors sa vie en question et part à la recherche d’une nouvelle existence. Il devient homme politique, prêtre, vagabond… Le Papillon a la forme stylisée d’une fable. Ainsi il est muet mais sonore. Les rares dialogues prennent la forme d’intertitres, tandis que les bruits sont présents et participent au récit. À l’issue de chaque épisode, le spectateur peut intervenir à nouveau et revivre par procuration l’exaltation d’un changement de vie, en replongeant à loisir son héros dans le dérèglement de la fiction. (http://www.martinlechevallier.net/le_papillon.html)

Notes

« Né en mai 68, Martin Le Chevallier développe, depuis la fin des années 90, un travail proposant un regard critique sur les idéologies et les mythes contemporains. Sa première pièce, le cédérom Gageure 1.0 (1999), est ainsi une mise en forme labyrinthique du discours de l'entreprise. Après avoir réalisé Flirt 1.0 (2000), un jeu de séduction constitué d'extraits de films noirs américains, il conçoit Vigilance 1.0 (2001), un jeu de vidéo-surveillance. Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome d'octobre 2000 à septembre 2001 où il se consacre à l’évocation d’une société utopique, à travers une vidéo interactive: Félicité. Cet éloge de l’oisiveté suscite la conception d’une autre vidéo interactive, Oblomov (2001), dans laquelle il confronte l’inertie du personnage à l’impatience du spectateur. Il explore ensuite à nouveau ce support avec Une minute de silence (2003), un dispositif réalisé en collaboration avec l’écrivain Tiphaine Samoyault, qui propose une déambulation parmi les pensées et les perceptions de personnes réunies après le 11 septembre 2001. En 2003, il réalise deux nouveaux projets critiques: Safe society, une vidéo parodiant l’idéologie sécuritaire et Doro bibloc, un serveur téléphonique à l’écoute de nos pulsions consuméristes. En 2004, il met en scène les revirements existentiels du Papillon (2005), une nouvelle vidéo interactive. En 2007, il réalise NS, un polyptyque en bois peint, rendant un hommage ironique à la politique de Nicolas Sarkozy. En 2008, afin de s'assurer de la pertinence de ses choix artistique et commerciaux, il décide de se faire auditer par un cabinet de consulting. » (http://www.martinlechevallier.net/biographie.html)

Biography

Le Chevallier, Martin

«Né en mai 68, Martin Le Chevallier développe, depuis la fin des années 90, un travail portant un regard critique sur les idéologies et les mythes contemporains. Sa première pièce, le cédérom Gageure 1.0 (1999), une mise en forme labyrinthique du discours de l’entreprise, le conduit à explorer les possibilités de l’interactivité.

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