«J’ai choisi d’aborder ce court récit de l’écrivaine française Céline Minard, Olimpia, écrit lors d’une résidence d’écriture à Rome en 2010.
Pour résumer, Olimpia est la profération d’une malédiction par une femme déchue, Olimpia Maidalchini. Son existence est avérée: belle-sœur du pape Innocent X, elle est sa conseillère la plus écoutée et pour certains sa maîtresse. Pour beaucoup, celle qui règne derrière les tentures du Saint-Siège. À l’époque, nombreux sont ceux en Europe qui disent que Rome est dirigée par une papesse. À la mort d’innocent X, en 1655, elle bannit de la main même du nouveau souverain pontife, Alexandre VII. Olimpia voue alors aux gémonies toute la curie romaine et la cité sur laquelle elle a fondé sa gloire.
Olimpia vomit alors par sa bouche un flot de calamités, peste et fléaux, pour engloutir irrémédiablement la ville éternelle et ses habitants et recouvrir avec eux le souvenir de sa magnificence.»