Friday 7 September 2012
Des propriétés accordées par Marguerite Duras à l’image —rappelées en introduction—, je m’intéresserai dans le cadre de cette intervention à deux traductions particulières. D’abord, je tenterai d’observer un processus consubstantiel au passage de la littérature au cinéma, que Marguerite Duras exploite d’une manière singulière: l’incorporation du narrateur (il prend corps en disparaissant) est un double mécanisme paradoxal de retrait et d’augmentation de la présence garantissant le contrôle d’une voix personnelle sur le récit. Ensuite, j’essaierai de montrer comment le refus de la «collusion» conventionnelle entre l’image et les voix, au lieu de provoquer dissociation et appauvrissement de l’image, contribue au contraire à refonder, dans «une grammaire très primitive», une économie de l’imaginaire et une logique du récit gouvernés par un régime d’assortiments très calculé.
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«Au centuple l'espace du livre», sur la refondation d'une économie de l'imaginaire cinématographique”. Within Le cinéma de Marguerite Duras: l'autre scène du littéraire. Symposium hosted by Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 7 septembre 2012. Document vidéo. Available online: l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. <https://oic.uqam.ca/en/communications/au-centuple-lespace-du-livre-sur-la-refondation-dune-economie-de-limaginaire>. Accessed on May 1, 2023.
. 2012. “Research Areas:
Problematics: