À la recherche de l’espace perdu. Approches de la géopoétique [1]
Prenons d’abord les mots «imaginaire» et «fantastique».
Que le fantastique soit très répandu dans notre contexte psychosocial, rien de plus certain. À mon sens, c’est une sorte de soupape dans un espace non seulement borné, surcodé, mais asphyxiant. C’est le signe même d’un confinement, d’un esprit déconnecté, tournant en rond. C’est la forme infantile de l’imaginaire. Le mot «imaginaire» est bien plus complexe. Mais je suis loin d’être sûr que l’imaginaire soit la clé de la grande spatialisation qui me semble nécessaire. Pour beaucoup, «art», «poésie» sont synonymes d’«imaginaire». Je mets cela radicalement en question.
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