Les défis sociaux de traduire l'Arabe au Québec [1]
Présentation de la communication
«La subalternité des minorités au Québec est d’abord et avant tout dans leurs voix ou, plutôt, dans leur mutisme. Le fait de traduire la littérature arabe pour traduire la diversité du monde arabe ou d’arabiser la littérature québécoise, s’il en est, constitue des activités nobles dont on peut saluer l’initiative.
Cependant, compte tenu des défis sociaux qui grèvent la société québécoise, ces activités – tout aussi défendables les unes que les autres – demeurent à mes yeux quelque peu élitistes et peu représentatives des besoins vitaux pour développer un véritable sentiment d’appartenance auprès des immigrants et de tous ceux qui se sentent étrangers bien que citoyens depuis un temps déjà.»
Archive audio de la communication
La subalternité des minorités au Québec est d’abord et avant tout dans leurs voix ou, plutôt, dans leur mutisme. Le fait de traduire la littérature arabe pour traduire la diversité du monde arabe ou d’arabiser la littérature québécoise, s’il en est, constitue des activités nobles dont on peut saluer l’initiative.